Deux ans après avoir créé la surprise, le halo Vesuvio Solo illumine une nouvelle fois la rentrée musicale avec Don’t Leave me in the Dark. Une caresse d’automne qui bercera l’Hexagone cette semaine.

Montréal, inépuisable. On l’avait quittée de jour avec Favors, le premier album de Vesuvio Solo, on retrouve la capitale mondiale du cool en pleine virée nocturne. Les histoires d’amour disséminées dans les neuf titres qui composent Don’t Leave me in the Dark sont empreintes d’une nostalgie rêveuse.

Thom Gillies et Cameron MacLean s’affirment et donnent de la profondeur à leur soft-rock. Des envolées de saxophone (Night Drive) et de flûte traversière (Memory Loss) agrémentent très justement des compositions fluides. Enregistré « en totale confiance et en toute connaissance de cause » selon Thom Gillies dans les inRocKuptibles, le solide deuxième album se referme sur Nimbus. Cette ballade instrumentale aux séduisants accents 80’s voit des éruptions de saxophone se succéder et voyager dans la douceur de la nuit.

Cette semaine, le désormais trio canadien traverse l’Atlantique pour une quinzaine de dates. La tournée s’ouvre lundi soir à Paris pour fêter la sortie de ce deuxième album mais également les huit ans de leur label français, Atelier Ciseaux. Le lendemain, les lyonnais (et géniaux) Calendar Days ont eu la bonne idée de les programmer pour une date aquatique sur la péniche du Sonic. Le cadre idéal pour plonger dans le temps avec Vesuvio Solo.

Vesuvio Solo en tournée française avec Promise Keeper (UK) : le 10 octobre à Paris (Supersonic), le 11 octobre à Lyon (Le Sonic) et le 27 octobre à Lille (Le Rouge).

photo : Sarah Od