Nous étions au fabuleux concert unique de Frànçois and The Atlas Mountains à la Cigale, nous vous racontons!

Dans l’après-midi du lundi 6 novembre, les noms qui se dévoilent petit à petit sur les différents comptes de Frànçois and The Atlas Mountains nous donnent de plus en plus envie que la soirée commence. Il faut dire que le programme est alléchant :

« On va jouer dans la fosse pour pouvoir avoir exactement le même son que le public.
Comme ça, on se baignera avec vous dans les mêmes vagues de son.
Et aussi, on aura une vingtaine de danseurs-mirage autour de nous. Pour faire plus de vagues.
Et en plus on aura un secret guest, dont les initiales sont les même que FaceBook, grand maitre du chant sinusoïdal.
Et on filmera un clip en direct en méta-cinéma, ça va être balèze ! »

,annonçait le groupe sur sa page facebook le 26 septembre.

François dans la fosse, une horde de 20 danseurs et des invités surprises, sur le papier ça sonne comme un concert inoubliable. On n’a vraiment pas été déçus et on vous dit pourquoi!

L’ambiance

Tout commence dès notre arrivée à La Cigale. Dans le grand hall, il règne comme un sentiment que toute une partie de la nouvelle scène musicale indé s’est donnée rendez-vous ici. Juliette Armanet, Voyov, Fishbach, The Pirouettes, … la liste est longue des visages que l’on pouvait croiser ce lundi soir. À peine le temps de passer au bar qu’un mouvement se lance en direction de la salle. Avant que le concert ne commence, on sent qu’il se trame quelque chose. On prend place dans la fosse, les lumières s’éteignent et on nous indique qu’il faut laisser un passage. Pour quoi ? Pour Qui ? Personne ne nous ne le dit mais nous le saurons bientôt.

Un concert comme des montagnes russes

Alors que FATM entre sur scène : première surprise ! On retrouve une formation « traditionnelle » pour le groupe avec François Marry, Amaury Ranger (Babe à la basse), Jean Thevenin (Jaune aux percussions) et le retour de Gérard Black remplacé par David Nzeyimana sur le dernier opus. Contrairement à nos attentes, le concert débute plutôt normalement. Soudain, au bout de 5 minutes, apparaissent ça et là des silhouettes noires masquées de la trame de «Solide Mirage». Désormais, aux quatre coins de la Cigale, des corps s’agitent et interagissent avec la musique.

Le spectacle n’est plus que sur scène, il est partout, il est total. Alternant morceaux lents et morceaux rapides, Frànçois hypnotise l’assemblée avant d’être rejoint par Flavien Berger. Premier invité de marque, Flavien Berger prolonge de ses vocalises la voix de François Marry avant de disparaître sous un tonnerre d’applaudissements.

Alors que les danseurs sont maintenant dans le fond de la scène entamant une ronde lente et que Frànçois entament ‘Apocalypse à Ipsos’, un deuxième invité fait son apparition : Judah Warsky ! Les voix se répondent. C’est une symphonie de douceur qui émane de la scène.

Après le rappel, la fête reprend de plus belle !

Alternant entre jeux avec les danseurs et fulgurances vocales de Judah Warsky, Flavien Berger, Malik Djoudi ou encore Témé Tan, FATM ne cesse de perdre les spectateurs en changeant de rythme, jusqu’à la fin du concert, avec notamment un ‘Quitter la ville’ majestueux. François Marry, seul éclairé sur scène, la composition de Rone qui vibre dans la Cigale, il y a de quoi frissonner.

François, changé en mage blanc, distribue aux membres du groupe des masques blancs, tandis que les tous les artistes invités (Flavien Berger, Judah Warsky, Témé Tan et Malik Djoudi) s’avancent sur scène, surplombés de la même étoffe sur les épaules. C’est maintenant une foule tourbillonnante qui se trouve face au public, mêlant voix et corps dans une grande messe endiablée.

FATM finira en apothéose dans une explosion chaâbi avec une reprise du ‘Ya rayah’ de Rachid Taha pour fermer le bal, pour fermer la danse ! C’était beau !