Le 3 ,4 & 5 Juin a eu lieu la quatrième édition du Weather Festival. Bien qu’une grande partie de l’île de France fût en grève ou sous l’eau nous avons décidé d’aller taper du pied sur le tarmac du Parc d’exposition du Bourget quant à lui bien sec. Voici les 6 artistes qu’on souhaite revoir à la prochaine édition.
Vendredi soir, la journée est terminée, c’est enfin le week-end. Nous nous dirigeons sur le quai du rer B de Gare du Nord, la bière à la main, pour monter dans le train nous emmenant à la gare du Bourget. Trois arrêts plus tard nous y sommes. Pour s’échauffer gentiment les pieds, nous privilégions la marche qu’aux navettes. Après 20 minutes d’échauffement, nous arrivons enfin.
Le Weather nous ouvre ses portes, le son résonne, c’est parti pour le marathon électronique. Nous allons danser jusqu’au petit matin et ce durant deux jours. Nous nous mettons alors en jambe en partant à la découverte du lieu pour le premier jour du festival. Nous nous apercevons vite de l’agrandissement réel du festival depuis sa dernière édition au Bourget, il y a deux ans. Les organisateurs nous offrent cette année six scènes. Pour le vendredi, ce seront la scène Automne et Printemps ainsi que deux spots alternatifs le Burn Light it up et le Camion Bazar qui seront notre espace de jeu musical.
Après un passage au cashless et dans l’un des bars, notre chemin s’arrête tout d’abord à la scène Printemps. Nous prenons l’air au rythme de la House dynamique de Tuskegee , une collaboration réussite entre Seth Troxler (Detroit) et The Martinez Brothers (New York). Le trio de dj nous offre un live énergique et rafraîchissant pour commencer la nuit.
Puis nous nous dirigeons vers la scène Automne que nous ne quitterons plus (ou presque) de la soirée. Les choses sérieuses commencent. Nous y écouterons d’abord Adam Beyer en b2b avec Ida Engberg, duo de DJ suédois qu’on ne présente plus et officiellement mari et femme depuis peu, qui commence leur show en puissance, sur fond de scénographie psychédélique. Nous ressentons comme à leur habitude, une belle complicité sur scène depuis le temps qu’ils jouent ensemble. Ces derniers nous ont offert un set de techno bien revigorant pour nous faire aisément danser jusque 4h.
Une fois terminée, arrive alors la grosse CLAQUE que nous attendions dès les premiers beats de COLLABS 3000 sur la scène automne. Le duo Chris Liebing & Speedy électrise impétueusement le hangar. Les basses sont lourdes, la chaleur monte d’un cran et les corps dansent comme transcendés. De quoi nous donner un coup de fouet jusqu’au petit matin avant de reprendre le chemin vers la capitale. Avant cela, nous faisons un passage on ne peu plus agréable du côté de Dixon, bon comme à l’accoutumée.
Nous revenons samedi, frai et prêt pour croquer de la techno à pleine dent. Pour se dégourdir agréablement les jambes, nous nous dirigeons vers le jeune prodige NSDOS afin d’écouter en live sa techno expérimentale entêtante. Ce petit nouveau de la scène techno a d’ailleurs sorti un EP « Money Exchange » le 27 mai 2016. après avoir profité des espaces chill et être en pleine forme pour la nuit de danse qui nous attend. Les heures passent et les têtes d’affiche arrivent. Le ciel s’obscurcit. Il est déjà 0h45, heure de début du Set de MCDE qui, comme toujours, nous a fait danser tout du long.
Le sourire au lèvre, nous nous dirigeons vers la valeur sure qu’est Marcel Dettman. Les festivaliers sont venus nombreux pour l’acclamer dans l’entrepôt plein à craquer de la scène Hiver. Après deux heures de set passé comme s’il en avait duré20 minutes, c’est au tour de Ben Klock de prendre le relais. Comme à son habitude, il a su le faire brillamment en distillant sa techno mettant en trans alors le public. Puis un Weather sans Ben Klock, sans ce n’est pas vraiment un Weather, non?
Une belle quatrième édition qui aura fait venir la bagatelle de 110 artistes et 50 000 festivaliers au Bourget, créant un nouveau record d’affluence.
Pour avoir notre Weather festival dans tes oreilles, ça se passe ci-dessous:
Mickaël BURLOT
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