Le week-end dernier a eu lieu le Peacock Society 2016! Pour notre plus grand plaisir, nous avons pu danser pendant trois nuits sur ce qui fait la force du festival : sa vision éclectique de la musique électronique! voici les cinq artistes qui ont fait vibrer le parc floral.
Du 13 au 17 juillet 2016 a eu lieu la 5 ème edition plus que bouillante de The Peacock Society au sein du fidèle Parc Floral de Vincennes. Cette année, le festival a mis les petits plats dans les grands en proposant un format trois jours, pour le plus grand plaisir de nos oreilles!
Le festival de la culture électronique est devenu le rendez-vous incontournable de l’été. Et cette année encore, We love Art a su concocter avec brio une programmation exaltante, mélangeant des proposition inédites (l’opening de 4h de Laurent Garnier ou encore le très attendu B2B de Len Faki & Rodhad) la venue d’artistes habitués du festival qui font toujours plaisir (Kerri Chandler, Brodinski et Tale Of Us) et des artistes très attendus (Pantha du Prince, Four Tet, David August, etc.). Petit point de ceux qui ont fait les sets les plus BOUILLANTS!
PANTHA DU PRINCE
Après la sortie de son album The Triad, nous étions très curieux de voir ce que cela pouvait donner en live et le Peacock Society était justement l’occasion rêvée. Dès ses premières notes, nous savions à quoi nous en tenir : un très beau live nous attendait. Outre ses fidèles costumes et ses chapeaux coupoles réfléchissantes, Pantha du Prince nous a fait planer à travers ses mélodies aériennes et ses transitions millimétrées. le temps s’est arrêté, nous laissant porter durant une heure, passée comme 5 minutes, sur fond de voix angéliques et rythmiques minimalistes.
LEN FAKI b2b RODHAD
C’était l’événement le plus attendu du festival : LE B2B inédit de deux pointures de la techno mondiale. Résultat? Ils nous ont offert un set (brut) à la hauteur de nos attentes les plus fortes, mêlant d’une main de maître, des sonorités puissantes, froides et électrisantes. La très efficace techno Berlinoise a su transcender le Warehouse, permettant à la salle comble de danser avec une facilité déconcertante jusqu’au petit matin ensoleillé, pour notre plus grand plaisir. A l’année prochaine?
DAVID AUGUST (live)
Nous attendions beaucoup ce live de David August. Après nous avoir mis en émoi avec son titre J.B.Y en mars dernier, nous souhaitions en écouter davantage en live. Et le resultat fut bien au dessus de nos esperances. En distillant des moments de belles montées à coup de kick de batterie et de moments plus planants, le dj allemand et ses acolytes ont su faire danser une salle comble qui venaient tout juste de quitter le big boss Laurent Garnier. Un challenge de taille donc, qu’ils ont su remporter haut la main. Nous l’attendons donc de pied ferme à Cabourg mon Amour, les pieds dans le sable dans moins de 10 jours!
Four Tet / Kiasmos
Quelle difficulté que de choisir entre ces deux projets tant les deux sets ont été plaisants à entendre. Entre Kiasmos,ce duo venant d’Islande proposant une électro planante et mélodique utilisant un mélange raffiné entre piano acoustique, arrangements de cordes et de pulsations rythmiques et Four Tet qui marquera à jamais cette édition 2016 du Peacock Society. Pourquoi? Tout simplement avec sa phase de montée qui dura plus de 3 minutes au milieu de son set et qui mit dans tous ses états le publics arrivant en ébullition lorsque le morceau décolla! Un moment dontbeaucoup se souviendront, nous n’en doutons pas.
Recondite
Cher Recondite, nous ne te présentons plus tant tu as déjà bien assez fait parlé de toi. Comme toujours, tu as su nous porter, tous ensemble, dans un lieu idyllique lors du Peacock Society. Ce lieu magique à une spécificité : une techno millimétrée, travaillée par un orfèvre, comme musique de fond.
C’était donc ici que nous étions au Warehouse de 4h et 5h, subjugué par la maîtrise du set toujours efficace de Recondite.
Pendant trois jours, ce sont 36 000 personnes qui sont venues danser aux rythmes des trois scènes de Peacock Society.
Pour le revivre en musique, ca se passe ci dessous:
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Mickaël BURLOT
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