Le premier album de DBFC, « Jenks », est un plaisir innocent pour tout amateur d’électro-pop un peu psychée!

Alliance franco-britannique entre Betrand Lacombe et David Shaw, le couple électrique n’en est pas à son coup d’essai et la technique est parfaitement maitrisée, stéréo et gimmicks là où il faut, ce 1er opus embrasse les héritages Mancuniens autant que les codes de la djette parisienne (« Jenks »).

Une voix tombale s’associe à un clavier pop, le rappel d’un certain LCD Soundsystem est alors évident mais prouve qu’il fonctionne toujours. Une folie confortable et sans grands dangers qui incite cependant à se mouvoir entre les guitares et les sons clubbing.

Stérilisé aux beat façon années 80 mais suintant d’une voix plus profonde, DBFC est le combo rassurant pour les amateurs de rock Outre-Manche et les indécis admirateurs de pop sautillante à la Two Door Cinema Club.