Le soleil se lèvera rouge sur la Gaîté Lyrique du 3 au 5 Avril 2020! Le Japan Connection Festival revient pour 3 jours avec les meilleurs ambassadeurs actuels des musiques électroniques et Arts numériques du Japon.

Le projet imaginé et porté par Make it Deep ouvre cette année encore plus de ponts entre le Japon et la France. Après deux événements au New Morning en 2017 et au Trabendo en 2018, il est devenu un festival en 2019. La première édition qui a réuni 2 500 personnes sur 3 jours à la Gaîté Lyrique.

En 2020, la programmation s’ouvre plus sur les arts numériques, composante importante de l’évolution des Arts au Japon, et particulièrement entremêlés avec les musiques électroniques. Le festival s’agrandit également en s’appuyant sur d’autres événements en Europe et au Japon.

Les noms des artistes programmés n’étant pas toujours connus en France, Listen Up propose un focus sur cinq d’entre eux, immanquables sur un panel cohérent et talentueux.

AKIKO KIYAMA / AALKO

Elle secoue régulièrement des festivals comme le MUTEK, à Tokyo (2017, 2019) ou à Montréal (2018). Et le monde de la musique avec ses albums, particulièrement son premier, ‘7years’, salué comme un album culte de techno japonaise par le magazine Electronic Beats. Akiko Kiyama officie dans une musique électronique minimale, aux motifs sonores sophistiqués, aux basses industrielles et phrasés syncopés.

Elle secouera la Gaîté Lyrique sous le pseudonyme d’Aalko. Nom sous lequel elle a sorti son dernier album ‘No one is an Island’, aux textures ambient et aux rythmiques breakbeat revisitées. De nouvelles orientations musicales qui constitueront l’essentiel de son live le Samedi 4 Avril. Auquel s’ajoutera un DJ set jusque tard dans la nuit du Samedi 4 au Dimanche 5.

HIROAKI UMEDA

Le Japan Connection Festival fait se rencontrer des pays, mais aussi différentes formes d’arts. Hiroaki Umeda est un de ceux qui rend les plus vivantes ces rencontres. Il intègre à l’univers de la danse celui du digital, des arts visuels et sensoriels, et des musiques électroniques. Ses performances avant-gardistes sont à la fois subtiles et violentes, et s’adressent profondément aux sensations et aux émotions.

Il a un lien déjà bien établi avec la France, puisqu’il a notamment monté sa chorégraphie ‘Peripherical Stream’ en 2014 au Théâtre du Châtelet avec Benjamin Millepied, et a joué ‘Intentional Particles’ à la MAC de Créteil, dans le cadre du Festival EXIT en 2015. Il revient cette fois présenter ‘Holistic Strata’, invitation au cœur du mouvement, en traversant des réminiscences d’orages et de tornades dissous en tourbillons de particules.

HIROSHI WATANABE

En parlant de rencontres entre la musique japonaise et le reste du monde, Hiroshi Watanabe en est un des plus influents ambassadeurs actuels. Contrebassiste de formation, DJ à New York dans les années 90, il rentre au Japon en 1999. Ses projets Kaito, puis TREAD y ont des retentissements importants.

Il signe par la suite sur des labels comme KOMPAKT Records à Berlin et Klik Records en Grèce. Il sillonne le monde en tant que DJ et photographe, et compose pour de nombreux jeux vidéos, la TV et la mode.

En 2016, il sort son EP ‘Multiverse‘, sur le label de Détroit Transmat, pour les 30 ans de celui-ci. Rares sont les musiciens Japonais qui ont eu et continuent d’avoir autant d’influence sur autant de domaines et de générations que lui. Son live du Samedi 4 Avril, oscillant entre une techno douce et une house percutante, promet d’être d’une grande intensité.

KUNIYUKI TAKAHASHI

L’incendie au New Morning il y a 3 ans, c’était lui. Le parrainage du festival depuis le début, lui aussi. Des collaborations avec Floating Points, Anne Clark, Soichi Terada ou encore Joe Clausell, lui, encore lui. Kinuyuki Takahashi, considéré comme une légende vivante dans son pays, est partout. Peignant, aux travers de lives et jam sessions en complète improvisation, les paysages monumentaux d’Hokkaido, embarquant le public vers des univers sonores d’une grande richesse.

Cette année, ce sera définitivement toujours lui, pour deux lives en exclusivité mondiale. L’un deep aux accents jazzy et afro avec Henrik Schwarz le Vendredi 3 Avril, l’autre minimal aux côtés de Satoshi Tomiie la nuit du Samedi 4 Avril.

NONOTAK

Eux vivent à Paris, et parcourent le monde pour y mettre en scène l’espace, le son et la lumière à travers d’installations et de performances qui ne laissent pas indemne. Formé par Takami Nakamoto et Noemi Schipfer, Nonotak Studio repoussent les frontières de l’art cinétique, en réinventant constamment leurs pratiques de celui-ci.

Leurs constructions artistiques dénotent d’approches résolument minimalistes, sublimant la qualité des espaces qu’ils occupent et aboutissant à des ambiances bouleversantes. Ambiances qui font souvent référence à des figures naturelles et/ou géométriques abstraites en mouvement. Pour le Japan Connection Festival, il généreront leur ‘Eclipse’, cachant les soleils du Samedi 4 Avril, avant de dévoiler leur lever dans la soirée.