Quelle joie de retrouver le festival ancré dans le quartier de Pigalle! Comme toujours, la programmation nous fait saliver, découvrez donc nos chouchous du MaMA 2021! Cerise sur le gateau, nous vous offrons 2 pass un jour pour profiter de ce chouette festival!
Que les retrouvailles seront belles! Après une édition annulée l’an dernier à cause du COVID, le MaMA festival va souffler cette année sa 11ème bougie. Onze éditions qu’il nous surprend et évolue, qu’il s’adapte pour accueillir au mieux professionnels, médias et grand public pendant trois jours de concert. Pour t’y retrouver dans tous ces artistes, découvre la sélection de la rédaction de Listen Up que tu peux découvrir en playlist sur Spotify et sur Youtube! (les players sont en toute fin d’article après le jeu concours)
La sélection de Mickaël:
Taxi Kebab
Un son psyché et « Désoriental », telle est la définition que donne Taxi Kebab, duo originaire de Nancy, de leur musique. Composé par Lea Jiqqir et RJ Henry, le groupe propose une réelle invitation à la danse et à la fête. La raison? leur musique pénétrante sillonne de nuit les routes marocaines et parcourt ces paysages entre improvisation instrumentale répétitive.
La rencontre entre chaâbi marocain, électro analogique et influences krautrock est un appel psychédélique et hypnotique à jeter ses boussoles loin dans le désert, avant de se laisser porter au gré des sursauts ardents de leur musique.
Si Taxi Kebab a toujours su nous faire vibrer en live, la soirée pour laquelle ils jouent nous plait particulièrement puisque c’est dans le cadre d’une soirée Nowadays et leur compilation « Musique de Fête » volume 2 orchestrée par Kasbah. Sofiane Saidi et nos chouchous de Ko Shin Moon seront également de la partie!
Ils joueront le mercredi 13 octobre à 22h30 au Backstage By The Mill
LAAKE
Pianiste autodidacte aux doigts de fées, LAAKE propose une musique électronique mélodieuse et organique. Tour à tour puissantes et planantes lorsque le piano affronte les machines, ses créations font rapidement penser à Superpoze, Kiasmos ou encore Nils Frahm, qui l’avait d’ailleurs mis dans sa très suivie playlist “Piano Day” en 2016.
Après un premier EP, « PIAANO », Sorti fin 2017, Raphaël est revenu avec « O », en avril 2020 avec un album on ne peut plus abouti. En effet, LAAKE s’est entouré pour l’occasion d’un quatuor à corde et d’un quatuor à cuivres qui donne une nouvelle dimension à son projet en proposant une symphonie électronique.
Son lien avec les éléments était déjà présent il y a quatre ans avec la sortie de son clip pour le morceau ‘Introspective’. Avec « O », le retour aux sources et la nature est assumé.
Que de chemins parcourus pour LAAKE depuis son concert pour Listen Up en janvier 2018. Nous aurons grand plaisir à le voir accompagné de ses deux quatuors au MaMA avec une autre surprise. On ne vous en dit pas plus!
Il jouera le mercredi 13 octobre à 19h à la Cigale
Sarah Maison
Une certaine chaleur se dégage des chansons de Sarah Maison alors même que les sujets évoqués sont mélancoliques. Cette sensation vient sans doute de sa pop psychédélique accompagnée de percussions et de flûtes arabes que l’on entend dans ‘Western Arabisant’, ou celles électroniques de ‘Décroche Moi’.
Après ce ‘Western Arabisant’, puis un premier EP sorti en 2018, la chanteuse et compositrice française Sarah Maison est revenue avec un nouvel EP rayonnant, « Soleils ». Ce second disque reste fidèle à l’univers de Sarah Maison : des morceaux pop aux airs de chansons françaises et influencés par la musique orientale.
Elle jouera le vendredi 15 octobre à 22h au Trois Baudet
La sélection de Stéfan:
KT Gorique
Une mention toute particulière pour KT Gorique. Mesdames et messieuses, nous vous parlons ici d’une pointure du rap jeu suisse.
KT Gorique travaille et soigne sa plume depuis sa plus tendre enfance. Touche à tout et véritable couteau suisse créatif (rires), elle compose, écrit et produit. S’affranchissant des frontières et des figures imposées du rap, elle enrichit sa musique d’influences reggae et trap. En 4 albums elle a construit un rap mélodique et instrumentalisé qui prend ses racines dans les productions hip-hop des années 90.
Pourquoi il faut courir à son concert jeudi soir?
KT Gorique est une bête de scène et promet de livrer un des lives les plus intenses de cette édition du MaMa. Dans sa jeunesse, KT Gorique enchaîne les concours de freestyle, jusqu’à remporter le titre de championne du monde « End of the Weak » en 2012! Nicki Minaj lui a d’ailleurs confié la première partie de son concert à Zurich.
Elle jouera le jeudi 14 octobre à 20h à la Boule Noire
Mr Giscard
Mr Giscard à la scène, Valéry à la ville (clin d’œil), a commencé à faire parler de lui en 2020 avec son premier titre « Pho ».
Avec sa dégaine du gars timide au fond de la classe, qui a l’air de pas y toucher, Mr Giscard compose avec les passions et les préoccupations de la gen Z. Ces trentenaires légèrement désabusés par le monde construit par leurs aînés. Jeunes gens à tendance autocentrés, qui se définissent à travers le regard des autres et à leur succession d’histoire de fesses. La différence avec un livre de Beigbeder? Mr Giscard a le sens de la punchline cynique, balancée l’air de rien, en tout détente. Ses textes pince sans rire alignent nos petites manies et nos angoisses du quotidien, avec un flow nonchalant qui frôle l’insolence.
En juin 2021, il sort Sensibilité (Sony), un premier EP 5 titres dont les très radiophoniques H&M et Pas personnel.
Pourquoi il faut courir à son concert du jeudi soir?
Le groooove bébé! Les productions de Mr Giscard ça se chante et ça se danse ! ça bouge, ça se déhanche et c’est pleinement assumé par l’artiste qui revendique faire de la musique pour faire danser les gens.
Les blagues entre les chansons. Avec sa gouaille naturelle, Mr Giscard devrait nous régaler entre deux couplets
Il jouera le jeudi 14 octobre à 21h15 à la Boule Noire
Jo Raharison
Auteur et producteur multi-instrumentaliste, cet artiste originaire de Toulouse, compose depuis son plus jeune âge dans le confort de sa chambre d’ado. En 2021, il sort enfin de son cocon pour présenter un premier EP délicat et référencé An Introduction to Jo Raharison (Syracuse Musique). Convoquant des classiques comme Craig David ou encore Michael Jackson, Jo Raharison jette des ponts entre le RnB et la pop. Le chanteur propose un son agréablement vintage qui tranche avec les cascades d’effets et d’auto tune qui font force de loi dans la musique actuelle.
Pourquoi il faut courir à son concert jeudi soir?
Jo Raharison propose un nouveau live en s’entourant d’un bassiste et d’un batteur. Une belle façon de faire découvrir ou redécouvrir ses chansons au public du MaMA. Avec cette formation groupe, les titres de Jo devraient prendre une nouvelle énergie et une bonne dose de funk, pour un concert solaire et tout en sensibilité.
En tout cas, on y sera, tout devant la scène sur la gauche!
Il jouera le jeudi 14 octobre à 20h45 aux Trois Baudets
La sélection d’Eric :
Zinée
On ne va pas se le cacher, la scène rap n’a jamais été aussi enthousiasmante qu’aujourd’hui et c’est notamment grâce à des artistes telles que Zinée. Le hip hop contemporain prend de nouvelles couleurs, adopte de nouveaux flows et expérimente, c’est dans cette démarche que s’inscrit Zinée. Échappée de Toulouse en 2018 pour rejoindre la capitale, elle est rapidement repérée par le label Low Wood (Michel, Hatik,..).
La jeune artiste a fait du chemin depuis et nous avait déjà conquis avec son premier EP “Futée” qui nous livre un rap sombre et aiguisé. Cet été, elle a sorti “Cobalt”, un projet plus abouti, plus riche, plus assumé aussi. On a hâte de voir ce que ça donne en live et au Mama tout particulièrement.
Elle jouera le jeudi 14 octobre à 23h15 aux Trois Baudets
Marina Satti
Si vous ne connaissez pas Marina Satti, il faut savoir que c’est déjà une superstar en Grèce. D’origine soudanaise et crétoise, Marina Satti a baigné dans les cultures orientales de la Méditerranée, ce qui a nourri ses influences et se ressent dans sa musique. Dans la lignée d’une Rosalia, Marina Satti puise dans la musique traditionnelle de son pays natal, la Grèce, et y ajoute des sonorités électroniques et urbaines pour donner naissance à une pop moderne et poignante.
Déjà passée par les Transmusicales de Rennes ou encore Eurosonic, Marina Satti est sans hésiter une des révélations pop de ces dernières années. Son concert au MaMA risque sans aucun doute d’être pris d’assaut et ce n’est pas pour rien.
Elle jouera le jeudi 14 octobre à 19h45 à la Cigale
La sélection de Maxime:
Merryn Jeann
Merryn Jeann est une artiste d’origine australienne aujourd’hui basée à Paris, qui articule intensité et émotions douces comme le font ses inspirations principales, à savoir Nina Simone ou Nick Drake. Son premier album éponyme, sorti en 2019, est un disque riche en subtilités, très intimiste, qui vaut le détour. Mais c’est bien en live que Merryn saura vous convaincre de l’importance de sa musique et du talent indéniable qui se dégage d’elle. Sur des instrumentaux frêles, la voix maitrisée et puissante de la chanteuse ne peut pas laisser indifférent.
Profitez du MaMA festival pour découvrir Merryn Jeann en concert si ce n’est pas déjà fait ! Si vous souhaitez prolonger l’expérience, elle se produira également en première partie du légendaire groupe allemand The Notwist au Trabendo le 16 octobre prochain.
Elle jouera le jeudi 14 octobre à 19h15 au Backstage By The Mill
Le collectif Medz Bazar
Le collectif Medz Bazar est un groupe multiculturel d’origines diverses : Arménie, Turquie, France, Amérique… Et cela se ressent à leur musique ! Difficile de ne pas être transporté par l’influence diverse de sons que produit Medz Bazar. Dans le groupe, chaque personne est à la fois un instrumentaliste et un vocaliste, donnant à l’ensemble une forte puissance et une unité musicale impressionnante.
Fondé à Paris en 2012, le groupe n’a plus rien à prouver quant à sa capacité à maitriser ces univers sonores et à les combiner pour donner à l’auditeur un sentiment extatique d’une musique urgente et nécessaire. C’est bien en concert que le collectif gagne toute son ampleur, et il serait une très mauvaise idée de les rater au MaMA, tant leur prestation risque d’électriser le festival.
Le collectif jouer au thêatre de l’Atalante le jeudi 14 octobre à 22h
La Sélection de Kova :
Thérèse
Découverte il y a quelques années au MaMA Festival avec La Vague, on a vu Thérèse prendre son envol solo en 2020 avec son single TOXIC, suivi de son premier EP « Revalité » en 2021. Artiste engagée, elle déconstruit avec sa musique et ses clips, le racisme et les idées préconçues. Sur scène, on se retrouve face à une boule d’énergie au style assumé résolument mode à la croisée des cultures.
Rendez-vous mercredi 10 octobre au Théâtre de Dix heures à 19h !
Lulu Van Trapp
Avec leur Album « I’m not here to save the world » sorti en Avril 2021, ce qui est sûr c’est que les Lulu Van Trapp nous sauvent de l’ennui ! Cela fait longtemps que le groupe tourne, et ça se voit les compositions sont riches, travaillées et leur énergie scénique ne pourra vous laisser indifférents. Récemment à l’affiche de la fête de L’huma ou en première partie de Catherine Ringer c’est un groupe à écouter de près.
Ils joueront le jeudi 14 octobre à la Machine du Moulin Rouge à 19h45
Bonus Coup de coeur voici les artistes que j’ai hâte de découvrir en Live: LE JUIICE rappeuse reine des freestyles dont on a aimé le « tripty-clip » -Matin-, -Midi- et -Soir- (le 13 Oct à 23h15 à la Machine), NOVEMBER ULTRA avec sa voix et ses textes sensibles et profonds qui affolent insta depuis plusieurs mois (le 15 Oct à 19h15 à la Cigale).
LE JUIICE – Le soir / NOVEMBER ULTRA – Soft & Tender
La Sélection d’Axel :
Structures
« I KNOW, WE’RE ALL INFECTED !! »
Crient Structures, meilleurs agents contaminants d’un postpunkovirus qui retourne le cerveau de quiconque l’écoute. Symptômes : fièvre du samedi soir intense, transpiration à grosse gouttes devant leurs concerts et difficulté à respirer tellement l’expérience scénique qu’ils délivrent fait l’effet d’un coup de poing bien rough dans le ventre.
« THIS IS A ROBBERY! »
Clament Structures, braqueurs des coeurs qu’ils conquièrent sans vergogne, cachant leurs talents bruts de séducteurs derrière des cuirs sombres et luisants et des dégaines de mauvais garçons.
Viens te faire remonter le pass sanitaire jusqu’aux oreilles et dépouiller de ta molesse grâce à leur énergie brûlante le Jeudi 14 Octobre à 23h30 à La Machine du Moulin Rouge!
KasbaH
Nadir Moussaoui, alias KasbaH, se définit volontiers comme un baroudeur sonore. Explorateur des mariages musicaux riches de leur simplicité la plus grande, recorder en bandoulière, sourire dans la lumière, il met son intarissable énergie au service de projets qui réunissent, toujours, qui réunissent, amis, publics, et atmosphères musicales qui ne se connaissaient pas encore. Entre techno et redécouvertes continues des musiques kabyles, notamment.
Producteur de génie, y compris pour des musiques de films, multi-instrumentiste, DJ, et chef d’orchestre de l’excellente compilation Musique de Fête (où on retrouve notamment Kabylie Minogue, Bachar Mar Khalifé, Taxi Kebab ou encore Carthnage), KasbaH sait envoûter ses publics pour les emporter dans des expériences scéniques intenses et hors du commun!
Laisse toi prendre par le phénomène le Mercredi 14 Octobre à 23h30 au Backstage By The Mill!
La sélection de Mathieu :
Crystal Murray
J’ai découvert Crystal Murray grâce à la magie de l’algorithme de Spotify, qui m’a recommandé le titre « Easy Like Before ». J’ai tout de suite été happé par ce son si chaud de Fender Rhodes, couplé à une drum qui a fait vibrer toutes les parties de mon corps. En cherchant à en apprendre plus sur elle, je m’attendais à ce qu’elle fasse partie de la nouvelle scène R&B londonienne à la manière de Jorja Smith, quelle surprise d’apprendre que c’est une jeune parisienne de 19 ans !
Après l’avoir vu au festival de La Magnifique Society de Reims, il n’y avait plus de doutes pour moi, Crystal Murray est là pour rester. Des musiciens incroyables, une confiance scénique à en faire rougir Beyoncé, j’ai été conquis.
Ne la manquez pas le 14 octobre à 20H45 à la Cigale !
La sélection d’Anaëlle:
GARGÄNTUA
On le sait : le jeudi, c’est le nouveau samedi. Et on commencera à faire la fête dès 21h avec le concert de Gargäntua, un des duos les plus percutants de la scène alternative française. Leur credo ? Visuels inspirés du black metal, musique electro thrash et textes en français ultra-provocs. Une fois dans l’ambiance, on essaiera tant bien que mal de se contenir et de se rappeler qu’on est ici pour être pros – mais ce n’est pas gagné.
Jeudi 14 octobre : Gargantüa – 21h – 21h45 – la Machine du Moulin Rouge
YNDI
Un peu de douceur et de poésie dans ce monde de brutes. C’est précisément ce que nous propose YNDI, artiste franco-brésilienne s’est faite connaître il y a quelques années sous le nom de Dream Koala. Cette dernière a fait son retour sur le devant de la scène en mai dernier avec Noir Brésil, un premier album enchanteur. Sa pop rêveuse aux inspirations sud-américaines, chantée en français et portugais, ne manquera pas de nous faire voyager depuis la Cigale.
Vendredi 15 octobre : YNDI – 20h15-21h – La Cigale
OJOS
Une autre option de choix s’offre à nous pour le début de soirée du vendredi, avec le concert d’Ojos. Ce duo aux influences urbaines et hispaniques nous avait déjà plus que charmé.e.s en juin dernier avec son premier EP « Volcans ». Projet hybride et pourtant reconnaissable entre mille, Ojos nous propose des titres en français et espagnol marqués tantôt par une énergie fiévreuse, tantôt par une douce mélancolie. On a tout aussi hâte de danser que de s’émouvoir à leurs côtés, en traversant les paysages de leurs chansons.
Vendredi 15 octobre : Ojos – 20h30-21h15 – Backstage by the Mill
La sélection de Julien:
David Numwami
David Numwawi qui vient de sortir deux titres en featuring avec Saint DX et Yen Yen sur le label Cracki, sera en concert le Jeudi 14 Octobre au Trois Baudets dans le cadre du MaMA festival pour un voyage musical qui vaut le détour.
Après avoir officié comme chanteur et guitariste du groupe Le Colisée et cheminé en live ou en studio avec quelques noms des plus rutilants et créatifs de la pop Francophone comme Flavien Berger, Charlotte Gainsbourg, François and The Atlas Mountain ou encore Nicolas Godin (Air), le musicien belge nous livre en solo depuis quelques années ses partitions pop et colorés.
Il sort en 2020, « Beats » et « Le Fisc de l’Amour » chantant la routine du musicien en quête de devenir dans l’un et la rupture amoureuse dans l’autre, de manière rêveuse et imagé. Ressuscitant les fantômes d’une pop française 80’s à la Voulzy, le musicien nous entraine avec sa voix pure et douce dans un monde bien à lui, fait de claviers éthérés de beat sautillants et de solos de guitares tout en souplesse.
David Numwawi confirme l’essai en Juin dernier avec son Ep Numwawi World ou il démontre encore un peu plus ses talents de mélodiste et de producteur à travers 7 titres foisonnants d’idées.
De Bruxelle-Sud à la voix lactée (« Milky Way »), le musicien Belge creuse un univers bien à lui ou claviers et synthétiseurs travaillés (frisant l’expérimentation concrète par moment comme sur le titre « Numwawi World ») se posent en écrin à ses talent de guitariste.
Il jouera le jeudi 14 octobre à 22h aux Trois Baudets
Joseph Schiano Di Lombo
Si au milieu des années 70 Mort Garson avait son Plantasia, ode aux plantes et à mère nature, Joseph Schiano Di Lombo à aujourd’hui sa Musique pour Niche, manifeste synthétique hommage à nos amis canidés.
Ce trentenaire, pianiste de formation et artiste polymorphe, a sortie en avril dernier un étonnant album d’ambient entre reverb sans fin et nappes envoutantes.
Il allie avec délicatesse l’élégance et le trivial comme le souligne avec beaucoup d’autodérision le titre d’un de ses morceaux “Bad Advert for Bad Croquettes”. Ses inspirations vont d’Angelo Badalementi à Jean-Sébastien Bach en passant par les cabines Photomaton comme il le dit lui même.
Nul doute qu’à côté de l’absurde des ces propos se dégage de la musique et des paysages sonores de Joseph Schiano di Lombo un ilôt de douceur et d’originalités bienvenu dans une époque agités et frénétiques.
Il jouera Mercredi 13 Octobre au Théâtre de dix heure à 22h45
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