Life, le nouvel EP de Buvette, sonne comme un retour aux fondamentaux pour le Suisse. Un voyage cosmique, avant un album plus large, annoncé comme le plus abouti de l’artiste. Un EP de quatre titres produits par Apollo Noir, dont on sent fortement la patte. Quatre titres emplis du génie tranquille de Buvette. Quatre titres, et d’autres retravaillés, qui ont fait flasher les Etoiles pour la soirée Pan European Recording le 13 Mars.

 

La release party de l’EP aura lieu au Point Éphémère le 8 Mai 2019.  Immanquable, au vu du concert qu’il a donné aux Etoiles, qu’on vous raconte:

Avant Buvette, c’est un Bumby sanctificateur qui s’est chargé de chauffer la scène des Etoiles. Chauffer, voire enfumer, à grands renforts d’encens, transformant le lieu en Sainte Chapelle de la noirceur. Avec un live bien travaillé, très club, le poète trans-formes fait plus que mettre le public en appétit.

Buvette, invité secret de la soirée (présenté sous le nom de « ?????? » sur l’événement), arrive avec un live repensé, en plus de son nouvel EP. Exit l’accompagnement du groupe, « Bubu » revient aux sources, avec un seul musicien sur scène pour envoyer les productions. Lui permettant de jouer pleinement avec ses micros et d’onduler comme un fauve d’un bout à l’autre de la scène.

Deep Morpheus, premier titre de l’EP, suit l’ouverture de son concert, et invite le public à rejoindre l’artiste dans son voyage cosmique, à travers les « I’ll never go by myself » qui se répercutent dans les Etoiles. Entre les classiques et toujours aussi percutants Starring at the lines et Room without a view, c’est un véritable shoot que vont prendre les spectateurs devant la scène.

Un shoot de réalité charnelle addictif, un In Real Life qui sublime l’instant, et qui amène à ne faire corps et qu’un avec la musique. Ce qui n’est encore rien à côté du climax atteint pendant les dix dernières minutes du show de Buvette avec The Maze. Dix minutes de son club, de productions synthétiques à travers lesquelles Apollo Noir apporte une énergie dansante nouvelle dans l’univers de Buvette. Dix minutes qui font vibrer les Etoiles, autant que les êtres humains qui s’agitent dedans.

Suit Romain Turzi, version solo, et imparablement très électro. Autant vous dire qu’on est restés scotchés.

Hypnose. Le genre de son à écouter paumé dans des canyons électroniques en Technicolor, sous des ciels lourds, bleus et rose fluo, qui défilent en accéléré. Le mec rappelle simplement que c’est des synthés qu’on extrait la meilleure pulpe de techno. Les Etoiles sont en feu, déluge cosmique d’orgues de cathédrales.

Hâte au 8 Mai, donc.