Le 25 Mars dernier, nous avons eu la chance d’être parmi la foule à La Boule Noire et d’assister à la première date de la tournée internationale du jeune MorMor. Retour sur les débuts sur scène d’un petit génie de la pop.

Chanteur, producteur et multi-instrumentiste originaire de Toronto, on peut dire que MorMor est ce que la pop fait de mieux ces derniers temps. Présent parmi nos espoirs 2019, nous étions très impatients de venir acclamer le canadien pour sa seule et toute première date en France, à guichet fermé. Il nous l’a bien rendu.

Après une première partie plongée dans la soul de la New-Yorkaise Duendita, l’ambiance nous a déjà enveloppé. L’heure du concert ne saurait tarder, la petite salle en longueur se remplit quand enfin une lumière bleue inonde la scène et MorMor, look décontracté, arrive avec ses quatres musiciens. Le début d’une heure de plaisir.

Les premières notes sonnent, le jeune homme se place tout en douceur avec sa guitare derrière le micro et commence à chanter, sa voix délicate résonne dans la pièce, la justesse est impressionnante. Un brin timide mais avec un plaisir sincère, MorMor réchauffe nos coeurs à coup de mélodies et d’harmonies.

Matteo Modesta

Devant un parterre de (déjà) superfans, le canadien enchaîne tout ses morceaux dont le génial Outside sorti trois jours avant. Le public chantonne à l’écoute du désormais connu Heaven’s Only whishful et s’emballe frappé par le groove de Waiting on the Warmth. De la joie à la mélancolie, toutes les émotions y passent et une énergie folle fait vibrer la Boule Noire. Nous sommes emportés par la pop rêveuse et la voix suave du chanteur.

A la fin du concert, on apprend que le torontois n’en a donné qu’une petite dizaine depuis le début de sa carrière. Vu la prestation qu’il a donné ce soir, on en est maintenant sûr, c’est une graine de star.