Comme beaucoup l’ont vu, Rock en Seine 2019 revient sur le devant de la scène avec une programmation on ne peut plus plaisante! Mais derrière les grands noms, de nombreuses belles surprises en live sont à prévoir du côté des jeunes projets !

Comme chaque année, Rock en Seine a toujours eu à cœur de mettre en valeurs de jeunes artistes d’Ile de France en plus des grandes têtes d’affiche proposées. Cette année, ce sont les grands Aphex Twin, The Cure et Foals qui seront les plus attendus cette année.

Mais derrière tous ces grands noms se cachent des groupes qui seront, sans aucun doute, les belles surprises de cette édition 2019!

Girl In Red

Toute droit venue de Norvège et découverte au festival Eurosonic à Gronigen, la jeune Marie Ulven propose une « bedroom pop » sensible inspirée de ses propres épreuves en matière de santé mentale ou encore de sexualité. Derrière ces sujets difficiles, la voix douce de Girl In Red nous rassure, comme une amie nous soutiendrait en relativisant ces étapes de la vie. Même si son succès fut rapide auprès des adolescents.es, sa musique parlera également aux plus grands.

Après une Boule Noire complète en mai dernier, le temps s’arrêtera le temps du concert de Girl In Red où celle-ci nous présentera son premier EP « Chapter One » . Cette date sera sans doute l’une de ses dernières sur les petites scènes de festivals français donc foncez-y pour la découvrir avant les autres.

Fils Cara

Vous avez sans doute dû croiser ce nom au cours de vos pérégrinations festivalières de cet été sans forcément y prêter un intérêt particulier. Passé par We Love Green ou encore Pete The Monkey (qui ont toujours le nez creux), ça sera votre dernière occasion de découvrir Fils Cara avant la rentrée et sa Boule Noire le 14 novembre.

Nouvelle signature du bon label Microqlima, Fils Cara assume des références passées comme Kate Bush, Bowie, et Cobain mais aussi les équivalents du rap contemporain avec lesquels on pourrait plus aisément le rapprocher de prime à bord. Originaire de Saint-Etienne mais ayant un père italien, Cara est son nom de famille sicilien, et le Caroubier un arbre de Sicile dont la graine, la Caroube, a donné son nom à la mesure étalon de l’or.

Avec seulement un titre sorti, ‘Nana’, Fils Cara reste encore toujours énigmatique et poussera votre curiosité à venir le découvrir en live pendant Rock en Seine le samedi. Si Enchantée Julia, Prince Waly ou encore Myth Syzer est votre dada, courrez voir Fils Cara.

Les absents ont toujours tort, mais Fils Cara est indulgent. Il nous livrera un premier EP à paraître à la rentrée 2019.

La Chica

Souvenez vous début 2017, nous vous avions déjà introduit Sophie Fustec ou La Chica sur Listen Up à l’occasion de la sortie de son premier EP « Oasis », elle nous avait aussi fait l’honneur de jouer à l’une de nos soirées au Pop-Up. Petite piqûre de rappel, La Chica, c’est cette jeune femme talentueuse qui a grandi à Belleville, est originaire du Venezuela et manie le mélange des genres mieux que quiconque.

D’abord membre de plusieurs groupes dont 3SOMESISTERSLa Chica a également collaboré avec des nombreux artistes tels que Yael Naim. c’est désormais en solo qu’elle opère. Après un EP que nous avions salué, la jeune femme confirme son talent avec Cambioun premier album haut en couleurs sorti le 8 Février dernier.

Dans cet album, la jeune femme a exploité à fond son double héritage familiale et ses sonorités. Rythmiques latines traditionnelles dialoguent avec des sons hip-hop et des des nappes électro-pop pour composer un univers musical florissant qu’illustre parfaitement la pochette de l’album. En plus d’être un magnifique patchwork musical, Cambioest un ode à l’indépendance féministe et un hommage au Venezuela, en proie à des troubles socio-économiques majeurs. Sophie Fustec y interprète symboliquement une version a capella d’El cante del pilon, chant traditionnel venu des esclaves. D’une balade mélancolique à un chant guerrier, La Chica révèle un album contrasté, explorant chaque recoin de sa personnalité. Surprenante en live, courrez la découvrir le dimanche à 14h !

Cannibale

Encore trop méconnu sur la scène rock, les Français de Cannibale doivent leur nom au fait qu’ils pratiquent « une sorte de garage exotique » où la moiteur tropicale du groove bouffe lentement toutes les idées reçues sur ce que devrait être une sortie Born Bad.

Si cannibalisme il y a sur ‘ No Mercy For Love ‘, c’est donc plus en référence aux rythmes caribéens qu’on entend parfois, ainsi qu’à ce psyché de cambrousse, qui font de ce premier album une sorte d’anomalie au pays des 35 heures. Le début de cette jeune carrière a fait naître « No Mercy Of Love » en mars 2017, à savoir un étonnant mélange entre cumbia, rythmes africains et rock garage ; dit autrement, une sorte de chainon manquant entre Rocky Horror Picture Show, Fela Kutiles Doors et The Seeds.

Leur deuxième opus « Not Easy To Cook » sorti fin 2018 reprend la même recette avec une fougue et une énergie réaffirmée qui nous emmène encore un peu plus dans les sentiers battus tropicaux.