Après une première compilation particulièrement réussie, voilà Cosmic Machine est de retour un second volume. Le principe, très simple et directement affiché sur la pochette, reste le même : “un voyage cosmique à travers l’avant-garde électronique française, promotions 70s et 80s“.
Sorti en 2013 chez Because Music, Cosmic Machine est de retour avec un second volume : The Sequel. Comme pour la précédente, c’est Uncle O qui s’est chargé de nous sélectionner les plus belles perles française de ce que nous envions aux Etats-Unis : space disco, space rock, post-disco, synth wave, etc. Côté illustration, c’est Philippe Caza qui s’est occupé de l’artwork de la compilation, fidèle à son univers fantastique.
The Sequel, second volume de la compilation Cosmic Machine avance dans le temps (en anticipant le french boogie de Chagrin d’amour ou la synth wave de Kas Product) afin de nous faire découvrir les recoins obscurs d’un paysage musical français des années 70 aux sonorités que l’on pourrait croire contemporaines. On y entend ceux qui, à la suite des expérimentations à la Pierre Henry dans les années soixante, développent l’usage des synthétiseurs, les expériences analogiques comme électroniques et posent les bases des musiques électroniques que nous écoutons
Comme pour la précédente édition, Uncle O nous a dégoté des musiciens tombés dans l’oubli comme Christophe, Heldon, Francis Lai ou encore Araxis (un des pseudos d’Alain Chamfort) et Pierre Schaeffer, papa de la musique concrète et fondateur du Groupe de recherches musicales (GRM) . Une belle occasion de se replonger dans cet âge d’or qui a influencé plusieurs générations d’artistes et ce, encore aujourd’hui.
Ce qui rend ce disque si intéressant, c’est de pouvoir connaitre qui sont ces pionniers qui auraient influencé la fameuse « French touch » qui a aujourd’hui conquis la planète (Air, Daft Punk, Justice, etc.)
Originalité par rapport au précédent « best-of cosmique » des tricolore puisqu’il inclût également des morceaux des années 80, avec des groupes comme Stereo mais aussi Roger Roger, référence de la musique d’illustration ou encore Arpadys.
Nuits étoilées, boules à facettes et machines analogiques seront au programme dans ce très beau concentré de disco et de danse qui comblera votre « fièvre du samedi soir » contemporaine cet été!
Mickaël BURLOT
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