Le futur meilleur groupe de 2017 publie Myenemy, un troisième appel à la fièvre du samedi soir. Et du dimanche soir également. Leur EP est attendu en début d’année prochaine et pourrait être prescrit comme antidépresseur musical.
« Whoooooooooooh ». Un cri sauvage s’échappe de la fosse du concert de rentrée des Parcels, en afterparty du prestigieux festival Lollapalooza, à Berlin le 12 septembre dernier. Ce cri est l’expression directe des effets de leur pop aux chœurs chatouilleurs, aux synthés chauds et aux guitares funky. Une recette redoutable dont la subtilité et la finesse de la production font disparaître tout sentiment de déjà-entendu.
Parcels est un groupe au sens le plus complet du terme, tant le résultat provient d’un travail collectif et précis. Une unité de plus en plus rare dans le paysage musical et qui se ressent dans les deux merveilles ensoleillées publiées avant l’été, Herefore et Anotherclock.
Après un EP autoproduit à la sortie du lycée, les cinq australiens ont judicieusement choisi l’exil allemand en s’installant à Berlin l’année dernière. Aujourd’hui signés chez Kitsuné, ils représentent le maintien du label de Gildas Loaëc en terme de fraîcheur artistique. « Je viens de signer le meilleur groupe du monde » déclarait le breton à Libération en mai dernier. L’avenir pourrait lui donner raison.
Parcels en tournée française en novembre : le 11 à Lorient, le 12 à Saint-Lô, le 14 à Bordeaux, le 15 à La Roche-sur-Yon, le 16 à Lille, le 18 à Sannois et le 19 à Paris pour le festival des inRocKs.
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