Comme une comédie musicale aux bases rock des 70’s, les frères d’Addario content en musique l’histoire d’un singe forcé à l’humanité.
Des envolées à la Queen aux arrangements fantasques rappelant les Stones, la fratrie américaine ne s’arrête pas au travail musical. Leur nouvel album « Go to school » a pour qualité de prendre par la main son auditeur en l’emmenant dans une histoire au squelette sonore bien ficelé.
Seize chansons pour composer sur le conflit nature-culture dont le petit singe se trouve l’acteur. De la complainte « The student becomes the teacher » (merveilleusement orchestrée) au dialogue de « Rock dreams », ce dernier opus apporte son lot de satisfactions opéra-rock.
On raconte mieux en famille
Entièrement mixé par les deux frères dans leur maison de Long Island, cet album personnel est également l’occasion de chanter un sujet qui agite la société: le harcèlement scolaire. Dans « The bully« , la douceur de la bossa-nova porte des constatations bien moins légères. Un rock’n’roll plus criard fait office d’accusations « Do you wanna know why your mother died when you were born (…) she just couldn’t handle a boy like you ».
Fabriqué comme un réel musical-hall, les Lemon Twigs font appel à des personnages comme leur mère (Susan Hall) ou encore Todd Rundgren. De morceau en morceau, les frères d’Addario surfent sur ce rock-psyché dans lequel ils sont passés maître pour aboutir à un album qui s’écoutent des deux oreilles. Du moins, la première fois.
En concert le 1er octobre à la Maroquinerie et le 4 mars à la Cigale à Paris
The Lemon Twigs « Go to school », sortie le 24 aout.
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