Le Pete The Monkey 2019, c’est bientôt! Avec un line Up toujours fidèle à lui-même : éclectique et défricheur, découvrez notre sélection!
Le plus singesque des festivals, le Pete The Monkey, revient du 11 au 14 juillet avec un line up toujours aussi alléchant! Né d’une initiative collective visant à sensibiliser à la cause écologique, la protection des animaux et celle de la planète, les fonds recueillis visent à financer la construction de la plus grande réserve de singes de Bolivie. Durant trois jours et trois nuits, les festivaliers pourront danser sur les mélodies de beaucoup d’artistes dont KOKOKO, GUTS, Hubert Lenoir, Feng Suave, Mauvais Oeil, Otzeki, Petit Prince et bien d’autres mais aussi profiter d’une série d’ateliers créatifs et ludiques pour enfants et adultes ( dessin, peinture, yoga, danse, coiffure,…). Voici les concerts à ne pas rater!
Michelle Blades
Mais qui est donc cette prolifique artiste franco panaméenne, qui du haut de ses 27 ans a déjà signé pas moins de 6 albums, et une poignée d’EPs ? Personnellement, nous l’avions découverte sur scène aux côtés de Fishbach, dont elle assurait la basse sur les 140 dates de sa tournée. Mais pour être tout à fait honnête, ce n’était alors pas musicalement qu’elle nous avait fait la plus forte impression. C’était plutôt lorsqu’elle posait sa guitare et se laissait emporter dans des chorégraphies hypnotiques, que se dégageait d’elle une aura chamanique, témoignant d’une personnalité puissante.
Et pour cause, elle a déjà bien vécu. Née au Panama, ses parents l’entraînent à Miami à l’age de 7 ans, pour fuir la dictature locale. Moins de 10 ans plus tard, c’est elle qui fuit le cocon familial, et s’émancipe avec divers petits boulots, allant du journalisme pour la chaîne Focus on South Florida, à la vente de smoothies. Puis elle s’envole pour l’Arizona, et s’intègre dans les communautés anarco, queer, trans, pourvu qu’elle soient underground. On imagine pudiquement les excès liées à ces expériences, mais on devine qu’ils ont participé à forger le caractère d’une aventurière hors norme.
Charlotte Adigery
Repérée en 2016 par les deux frères Deweale (Soulwax / 2 Many Dj’s) , Charlotte Adigéry se fait d’abord connaître avec sous le nom de Wwwater. C’est sous cet alias et sa pop électronique teintée de soul qu’elle a tourné dans nos playlists de 2017. De retour avec son vrai patronyme, elle nous a livré « Zandoli », un des EPs les plus rafraîchissants de ce début d’année, sur le label DEEWEE.
Avec « Zandoli », Charlotte Adigéry puise dans ses racines pour créer 5 titres forts. À l’ère de l’affirmation de l’identité, Charlotte Adigéry nous scande la sienne : multiple et universelle. Qu’on ne s’y trompe, on entend les influences de Charlotte Adigéry sur chacun des titres, mais on entend surtout qu’elle les a savamment digéré pour créer une pop soul électronique unique.
Avec «Zandoli» , Charlotte Adigéry nous montre son vrai visage. Un visage qu’on ne va pas quitter des yeux et qu’on ne devrait pas tarder à voir partout.
Feng Suave
Feng Suave est un duo Pop soul venant d’Amsterdam. Après avoir lancé quelques morceaux sur Internet à la fin de 2017, le couple a créé un important engouement en totalisant plus de 3 millions de vues en ligne et des placements chez divers créateurs sur YouTube, Soundcloud et Instagram. Ils ont également été l’une des sensations de l’Eurosonic.
Côté musique, le synthétiseur chaleureux se mêle à des percussions lo-fi et à des voix détendues, sans oublier les guitares furieuses qui se fondent harmonieusement dans l’ensemble. Découvert au Pop Up, nous avons hâte de les voir en plein air !
Mauskovic Dance Band
Découvert également lors des Transmusicales en 2017, quelle a été notre joie de retrouver les loufoques Mauskovic Dance Band et leur musique sans pareille. « Quand l’afrobeat et la cumbia rencontrent la new-wave new-yorkaise et la disco », tel est le projet des quatre hollandais. Le fondateur du projet, Nicola Mauksovic ,(qui travaille également dans Altin Gün et faisait partie du groupe de Jacco Gardner) a eu la bonne idée de réunir ses frères pour ce troisième projet vivifiant. Une idée grandement approuvée par les 500 personnes venues danser devant le Mauskovic Dance Band lors de l’Eurosonic ou encore We Love Green.
Cela a donc été un véritable plaisir de conclure ce deuxième soir avec ce groupe si dansant, à l’énergie communicative.
Johan Papaconstantino
Artiste polyvalent tout droit venu de Marseille, Johan Papaconstantino est un personnage haut en couleur. D’abord peintre, désormais musicien, le jeune homme s’accomplit de deux passions qui se nourrissent l’une de l’autre. Sa maîtrise du nuancier, on la retrouve tout à fait dans sa musique, parfait mélange de pop, de funk, de hip hop et de musique grecque, rehaussé de sonorités électro. Le tout donne un cocktail surprenant, à la fois festif et nonchalant jamais entendu ailleurs.
Aperçu à Rock en Seine cet été, aux Inrocks Festival en novembre et aux mythiques Transmusicales en décembre dernier, le franco-grec trace sa route vers le succès.
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