L’actualité bouillonnante de Sarcus rappelle qu’il est plus que jamais un des labels et collectifs les plus excités, et excitants du moment! Ouverture d’un lieu éphémère pour l’été 2021 au sein de la ferme du Buisson, prise en charge de l’antenne Technopol pour la région Centre Val de Loire, et surtout, le grand retour du Sarcus Festival, pour sa 5e édition, du 27 au 29 Août 2021. Festival dont Listen Up est partenaire, et donc on vous en dit un peu plus sur ce que vous allez découvrir pendant 3 jours autour du Château Monastère de la Corroirie.

Le credo du Sarcus Festival est simple : tu mets ton portable pendant 3 jours dans une pochette qui empêche de t’en servir (sauf urgence), et tu press play bien en grand sur tes synapses qui gèrent les connexions à tes semblables et à la nature. Plus d’écran entre toi et l’instant 100% présent, aux pleines prises avec un ici et maintenant musical jouissif. Exit donc les stories instagram qui finissent par toutes se ressemblent, bonjour aux souvenirs aussi solides qu’une porte Tordjman métal gravés dans ton crâne à vie. Adieu les tunnels de notifications et autres techno-cocons, viens prendre tes shots de dopamine dans des interactions pleines et entières, et via la caresse de l’herbe sous ta voûte plantaire.

Au programme, une programmation 100% française, en circuit court, locale et exigeante. A base de deux soirées musicales bien intenses, des installations, scénographies, et performances d’art numérique, des tables rondes sur des thématiques en lien avec l’environnement, le circuit court et l’écologie, et divers ateliers. Et en bonus, la possibilité de se perdre dans un labyrinthe de 9000 m2. Eh ouais, un peu que ça fait envie! Attends de découvrir quelques artistes qui y seront, et tu trouveras direct le chemin de la billetterie (à laquelle tu peux accéder ICI). Tour d’horizon :

 

MYAKO

La panthère bleue étend ses griffes sur le Sarcus. Myako, alias Bluepanther sur Rinse FM, a une connaissance encyclopédique des galaxie electro, techno et ambient. Ce qui lui permet de créer des sets plus exploratoires les uns que les autres, et promet une grande aventure dans la jungle moderne des sons. Connexion à la nature garantie!

 

SIMO CELL

Simo Cell on aime bien. Pourquoi? Parce que quand il passe derrière la scène, on est sûrs de se prendre une frappe chirurgicale version au millimètre près tellement c’est beau de précision. Oui oui oui, la basse tonne, les kicks sont profonds, et on se balade entre UK bass music, bpm bien speeds et explorations envoûtantes. Le mec sort toujours autant de tracks qui nettoient le plancher à pouvoir se voir dedans comme dans un miroir, comme sur ‘Kill me or negotiate’, l’album qu’il a sorti avec Abdullah Miniawy. Ou encore comme ‘A couple of things’, sortie sur la compilation engagée des Eveillés, à laquelle a d’ailleurs aussi pris part Myako.

 

ELIOTT LITROWSKI

Lui a fait décoller plus d’une fois vers l’hyperespace la Concrete, le Macki Festival et autres clubs dans toute l’Europe. Issu de la planète Cracki, il trace sa route dans son vaisseau irisé en forme de marteau pour enfoncer les clou-B-s à grand coups de nappes synthétique d’une autre galaxie. Prêt.e.s à embarquer vers son univers supraluminique?

 

PARDONNEZ-NOUS

Quoi, encore eux? Si les cinq DJs parisiens sont programmés au Sarcus Festival, ça promet de bons moments pendant lesquels ça part dans tous les sens! Agitateurs comme personne des nuits de la capitale, les larrons mixent leurs styles tous azimuts pour créer des foires sonores cohérentes et pointues. Des événements #déglingue dans lesquels on perd nos repères pour se laisser porter par la liberté et l’insoumission qu’ils véhiculent. Allez, d’avance, on les pardonne.
On ne résiste pas au plaisir de vous mettre en écoute leur curating des 24 heures du Mix, ça va vous mettre des chevaux dans le moteur.

 OYE

Oyé, Oyé, braves festivalier.e.s! Le Sarcus, ce n’est pas qu’un festival musical. Qui dit exploration de ce que les technologies digitales nous ouvrent ou nous ferment dans notre rapport au monde, pour mieux prendre du recul sur celles-ci, dit convocation de l’éventail des arts qui permettent cette exploration. Dont les Arts numériques donc. Le label d’art visuel Oyé est justement complètement branché sur ces questions de débranchement, et toutes les ramifications de leurs pratiques y passent : VJing, performances audiovisuelles, scénographies, installations… C’est ce dernier format qui accompagnera vos questions internes et regards ébahis pendant ces 3 jours en dehors du temps des écrans.

 

Pour la programmation complète, ça se passe sur l’événement Facebook et sur l’image ci-dessous :