Six heures de musique électronique non-stop… A la La Gaîté Lyrique samedi prochain ce sera un peu Noël avant l’heure avec le Marathon pour les adeptes du lâcher prise !

On parle quand même de plus de 40 artistes qui vont défiler sur scène pour nous plonger dans une atmosphère électronique et nous offrir ces moments où le temps se suspend, où on ne pense a rien d’autre qu’à faire corps avec la musique et les lumières, où on sent cette foule complice prête à ne former qu’un… bref des moments qui nous offrent une part d’éternité…

A l’affiche tout d’abord Scratch Massive composé de Maud Geffray et Sébastien Chenut. Figure emblématique de la scène électronique française des 10 derniers années, le duo ne manquera pas de se rappeler aux bons souvenirs des amateurs d’un style plutôt minimaliste. A noter la sortie en cours d’un album remix de « Nuit de Rêve » qui a 10 ans déjà mais sans une ride apparente.

James Holden sera également de la partie avec le clarinettiste Zimpel dont l’EP « long week-end » sorti en 2020 résonne comme une invitation à la contemplation. D’abord inspiré par le monde du clubbing, James Holden est un vrai explorateur musical avide de nouvelles expériences. S’inspirant notamment d’une musique instrumentale marquée par la trompette, le saxophone ou encore le piano mais aussi de sonorités plus minimaliste, James Holden ne manquera pas de nous faire voyager !

Au programme aussi « In C de Terry Riley » par La Novia, une pièce dite fondatrice de la musique répétitive… On ne s’est pas à quoi s’attendre mais c’est aussi ce qui fait le charme de cette soirée !

Steve Reich, l’un des pionniers de la musique minimaliste, sera également de la partie avec deux pièces prévues :
Music for Mallet Instruments, Voices and Organ, une pièce écrite pour deux glockenspiels, quatre marimbas, un metallophone, trois voix féminines et un orgue numérique ;
Four organs, une œuvre composée pour orgues électriques exprimant l’expansion des notes.
Pour sublimer le tout, la gaité a prévu une expérience immersive en plaçant les musiciens au centre de la salle !

On part ensuite à la découverte de Sutja Guttierez, ancien du groupe post-punk « the Frustucks« , qui poursuit sa route en solo avec « Phylax Society » un album alliant création radiophonique, post-punk, électro lo-fi et acid techno… On a écouter pour l’occasion… On va pas se mentir les compositions sont bien perchées, un peu à la manière d’une radio contre-temps de Flavien Berger, mais c’est très prometteur pour le live où le visuel devrait nous transporter dans cet au-delà que Santja Gutiérrez semble avoir composé !

On continue les découvertes avec Le Comte. A l’écoute, ça musique est planante alors quand on nous annonce qu’en plus il fait ça avec des machines à ras du sol on se dit qu’on va sûrement décoller… Et on sera prêt pour ça.


Allez savoir pourquoi, mais notre intuition a jeté son dévolu sur Antonin Leymarie qui s’inspire de la techno minimaliste, du jazz mais aussi des rythmiques d’Afrique de l’ouest. Percussioniste de formation avant de se consacrer à sa batterie augmentée, Antonin Leymarie est décrit comme un explorateur ingénieux réservant toujours une place à l’improvisation… Alors forcément, en bon adepte du lâcher prise, on a les jambes qui frétillent à l’idée de vivre ce live et de rentrer dans la tête de l’artiste.

Pour franchir la ligne d’arrivée, la gaité fait confiance à Annabelle Playe. Avec une musique composée à partir d’instruments électroniques qui oscille entre électroacoustique, expérimentale, drone et noise on devrait pouvoir s’offrir un dernier moment d’extase !

Les portes ouvriront a 18h30 pour ne refermer qu’à 1h… Sûr qu’on en aura pris plein les yeux et les oreilles ! Et si en plus vous avez optez pour la carte club, avec des boissons a 1€ (hors alcool fort) a chaque concert, pas évident que vous rentriez tout droit chez vous… Rassurez vous, une offre food est également prévue pour éponger tout ça !