Pour Listen Up le duo de choc Kova et Mathieu s’est rendu à la Maroquinerie pour découvrir le set du talentueux DESMOND MYERS, premier concert de sa tournée française. Récit à quatre mains sur les marches en haut à gauche de la fosse.

K: Quoi de mieux pour finir sa journée du Mercredi 3 novembre 2021 qu’un concert du chatoyant Desmond à la Maroquinerie pour nous présenter son nouvel album Shadowdancer ?  (et je ne dis pas du tout ça pour cette magnifique veste brillante à souhait dont il a régalé nos mirettes). Personnellement je ne vois pas. Il a attaqué fort en plus, commençant son set par « Playing with fire » l’un de ses très remarqués singles issu de son album et de « Fuck Fear », ma chanson préférée que je trouve d’une « sexytude » à tomber (on me dit dans l’oreillette que D l’adore aussi).

Accompagné de 3 musiciens d’exception Mathieu Gramoli avec qu’il a fait ses classes sur le groupe HER, du guitariste Louis-Marin Renaud et de Pierre Elgrishi à la basse, le set se déroule avec fluidité et symbiose. Le groupe dont la complicité et le talent était palpable nous a touché et laissé le sourire jusqu’aux oreilles tout le long du concert ! On sentait l’émotion autant dans ses textes que dans sa voix lorsqu’il parlait au public: Ce premier concert de tournée et notamment à Paris sa ville de cœur ne l’a pas laissé indifférent. Nous retiendrons aussi de ce live que Desmond a un groove soul autant dans le chant que dans sa manière de chalouper sur scène ce qui n’est pas sans nous avoir rappelé le souverain de la Funk : Prince. Pour finir, pas de concert réussi sans un grisant rappel avec notamment une reprise de « Whole Lotta Love » de Led Zeppelin qui a fait monter la température en flèche.

 

M: Une réelle surprise ce concert. J’avais bien écouté l’album en préparant l’interview et j’aimais ce côté groovy attaquant des sujets sensibles. Je suis donc parti confiant mais tout de même sur mes gardes car il s’agit du premier concert de Desmond en full band. Et c’était maîtrisé de bout en bout. 4 musiciens sur scène, tous maîtres de leurs instruments. Le travail de réorchestration de l’album pour l’adapter à un set live a été fait, l’album a fait danser toute la Maroquinerie, sans oublier des instants très émouvants de piano solo de Desmond.

Pour une première date avec ce nouveau groupe j’étais bluffé. Desmond brillait de mille feux, exsudant une confiance et une présence scénique auxquelles je ne m’attendais pas après l’interview très intime que nous avons faite ensemble. Mention spéciale à « Chinatown », dont la basse m’a tout de suite fait penser à « Them Changes » de Thundercat, un fantastique morceau donc. Si vous aimez les performances scéniques fortes avec des musiciens qui jouent à l’ancienne, passez donc voir Desmond Myers si le cœur vous en dit.