L’année commence en grande pompe musicalement et histoire de connaitre avant tout le monde ceux qui feront du bruit, voici notre sélection des artiste à suivre en 2017!

Les artistes à suivre pour Mickael

FISHBACH

Ce n’est pas la première fois que nous parlons de Fishbach et ça ne sera sans doute pas la dernière. Après avoir eu un vrai coup de cœur pour son EP et sa performance aux Trans Musicales, c’est au tour de son album. Fishbach est comme un poisson dans l’eau au sein de la pop française. Après une année riche avec son EP sorti chez Entreprise et de nombreuses dates dans toute la France, elle monte une marche supplémentaire avec son premier album « A Ta Merci », qui sortira le 27 janvier.

Les instrumentalisations pop enrichies par rapport à l’EP et cette voix si particulière qu’on lui connaît déjà sont toujours au rendez-vous. Son timbre passant à la fois de froid et grave à celui de fragile et aiguë, se mue parfaitement dans les nappes de synthés 80’s nous rappelant Lio, Catherine Ringer, Mylène Farmer, Elli & Jacno ou encore Tarzan Boy sans jamais faire de copier coller.

Pourquoi la suivre en 2017 : Avec son album éclectique et complet, Fishbach fascine et son album squattera votre playlist toute cette année pour sur qui jongle avec nos émotions, les influences et les sonorités.

Sa date du 14 mars à la Cigale n’est pas à manquer. Telle une comédienne, Flora joue, chante, fume, danse… elle est au bord des larmes, du fou rire ou encore pleine de rage en concert. Et tout ceci avec un grâce folle. Elle vit ses morceaux et nous magnétise tout au long du concert.

IRENE DRESEL

Jeune artiste française issue des Beaux-Arts de Paris et des Gobelins, Irène développe un travail plastique (photo, vidéo, dessin) pour se tourner progressivement vers la musique électronique.

Pour distinguer les projets visuels et musicaux, elle s’identifie respectivement sous deux noms distincts : Irène Billard (son patronyme) et Irène Dréselnom de sa mère.

Côté musique, InFiné sort son premier remix inspiré du morceau ‘Gom Jabbar’ de Bernard Szajner puis deux ans plus tard son premier clip ‘Lutka’ réalisé par l’artiste Florence Lucas (alias Flokim). Irène Drésel compose seule tandis que sur scène d’autres musiciens l’accompagnent.

Pourquoi la suivre en 2017 : Après des dates remarquées au Silencio, au festival Les Digitales ou encore La Marbrerie dans la cadre d’une soirée InFine en 2016, elle  fait partie des 10 finalistes du Prix Ricard Live Music 2017.

Sa techno hypnotique et brutale trouvera son public sans grande difficulté en 2017 de par la qualité de ses productions et son originalité. Ici, pas question de faire dans la facilité. Les mélodies et samples sont extrêmement variés. Chaque nouvelle écoute permet de prendre un peu plus possession de ses morceaux.

La voir en live mettra tout le monde d’accord grâce à sa scénographie travaillée et la présence de deux musiciens (une flûtiste et un percussionniste), pour une performance qui bouscule les habitudes dans la musique électronique. Sa date du 9 février au Pop Up du label pour notre soirée « GIRL GANG » saura vous en convaincre.

LA CHICA

La Chica est le projet hybride de Sophie Fustec, artiste franco-vénézuélienne. Une des trois voix de 3Somesisters, elle propose avec son projet solo une musique aux sonorités empruntées à son héritage traditionnel latino-américain mais également à la pop moderne occidentale ! Le piano, son instrument fétiche, irrigue l’ensemble de ses compositions à travers des notes de synthés analogiques.

Ses morceaux vous baladera dans une ambiance aux mélodies et percussions variées faisant appel à des genres musicaux éclectiques pour un rendu unique.

Pourquoi la suivre en 2017 : 2017 sera une année charnière pour La Chica puisque son EP “Oasis” sort le 27 janvier avec un 2e clip que nous espérons tout aussi esthétique que le premier ! Son concert sera donc l’occasion de découvrir ce nouveau disque ! Cette année, outre sa participation aux auditions des Inouïs du Printemps de Bourges, La Chica prépare son premier album. Sa date du 9 février au Pop Up du label pour notre soirée « GIRL GANG » saura vous convaincre de l’intérêt de la suivre cette année !

Les Paris musicaux de Jessica :

FAIRE

Avec un nom pareil, on comprend vite que ce groupe n’a rien voulu FAIRE comme les autres… et ils ont eu raison. Faire est composé de Romain, Raphael et Simon, trois amis qui en 2015 ont décidé de se lancer ensemble dans un projet musical 100% indépendant et surtout, sans filtre.

Ils ont décidé de réveiller le rock français avec une musique expérimentale qui emprunte certains codes du krautrock (rythmes très électroniques et accents psychédéliques) avec un esprit punk et une bonne dose de second degré. Leurs réalisations sont le résultat d’expérimentations, créées au gré de leurs aventures et rencontres : un deuxième EP enregistré lors d’un séjour à New-York ou encore une tournée improvisée avec le groupe Los Headaches dans des lieux underground du Mexique.

FAIRE c’est surtout un produit « maison » : tout est fait à l’artisanale puisque leurs deux premiers EP ont été auto-produits, les 3 musiciens ont créé leur identité visuelle et ont même fabriqué une par une les pochettes de leurs disques. (Bientôt, ce seront des objets collector qu’on s’arrachera aux enchères).

Il faut les voir en live pour saisir leur énorme potentiel. Ce sont des chamanes qui arrivent à emporter tout le public dans leur trip, grâce à une énergie et à une rage débordantes. Ils vous plongeraient presque en transe jusqu’à l’épuisement physique, une transe contagieuse qui anime progressivement tout le public. Une expérience qui marque les esprits et que l’on recommande chaudement.

Fin 2016, ils sortaient officiellement leur 2ème EP « Savoir » qui était jusque là seulement accessible sur Youtube et secouaient les internets avec leur clip Mireille, un ovni survitaminé et intense, à leur image.

Si FAIRE réservait jusque là ses apparitions à des lieux confidentiels et se tenait à l’écart des salles et clubs parisiens formatés, le groupe s’ouvre progressivement et 2017 pourrait bien accélérer le pas.

Pourquoi les suivre en 2017 : avec un troisième EP « le Tamale » prêt à sortir et une sélection aux auditions des Inouis du Printemps de Bourges, on sent que c’est le début d’une longue et belle aventure pour ces trois musiciens à la créativité sans bornes, dont la scène indé française ne pourra bientôt plus se passer.

LENPARROT

Derrière Lenparrot se cache le projet solo du nantais Romain Lallement, également membre de Pégase de feu Rhum for Pauline.

Il sort son premier EP « Aquoibonism » en 2015 chez le label Atelier Ciseaux, une maison qui a toujours su défricher les artisans de la musique de demain. Lenparrot ne déroge pas à la règle en nous ouvrant les portes d’un univers pop mélancolique et envoûtant. Avec « Aquoibonism » puis « Nauvrage », son second EP sorti en février 2016, il nous livre une musique sensible mais puissante, portée par une voix hors normes aux multiples facettes, tantôt cristalline sur ‘The hidden track’, tantôt sombre et grave sur ‘Halo highway’.

Pourquoi le suivre en 2017 : Parce que son groupe Rhum for Pauline annonçait en juin dernier la fin de leur aventure commune et donc un nouveau départ. Un nouveau départ qui prendra la forme d’un premier album, qui serait aujourd’hui en bon chemin et devrait voir le jour avant la fin de l’année. Il confiait récemment aux Inrocks qu’il souhaitait profiter d’un format long pour « avoir la possibilité d’emmener [son] univers dans quelque chose de moins mélancolique, lui faire adopter d’autres teintes ». Si à Listen Up, ses deux EP ont suffi à nous conquérir, on pense que cet album en convertira de nombreux autres !

OTZEKI ET FORMATION

On n’a pas réussi à départager Otzeki et Formation, et on a donc décidé de miser sur ces deux chevaux pour 2017 !

Ils étaient un peu faits pour être réunis de toute manière, puisque les deux groupes partagent de nombreux points communs : ce sont tous deux des duos originaires de Londres, des affaires de familles, et des projets indé-pop qui ont la bonne intuition d’y instiller une bonne dose de groove.

Otzeki naît de l’alliance de deux cousins, qui ont fait leur entrée sur la scène londonienne il y a un an avec un projet qu’ils définissent comme EDR (Electronic dance rock). On remercie Radio Nova d’avoir flairé leur talent en diffusant sur leurs ondes cet été le morceau ‘Falling Out’. Ce titre est issu de leur premier EP sorti en avril 2016, sur leur propre label (Discophorus records).

Nous étions à leur concert au Point Ephémère en novembre dernier et la seule chose qu’on pourrait leur reprocher, c’est que c’était trop court. L’expérience live se démarque de l’écoute de l’EP, grâce au charisme et à l’énergie du chanteur, qui aura passé la moitié du live dans la fosse au milieu de la foule. L’accueil du public a été très chaleureux, si bien qu’ils reviennent le 2 février pour une nouvelle date parisienne aux Etoiles. On ne serait pas surpris que leur 3ème date se fasse dans une salle de plus grande envergure.

Pourquoi le suivre en 2017 : Ils sortent fin 2016 deux nouveaux titres, qui semblent annoncer la sortie d’un second EP, voire d’un premier album en 2017. Une affaire à suivre de près.

Côté Formation, nous avons affaire à deux jumeaux qui ont déjà sorti 2 EP en 2015, acclamés par la critique. (« Young Ones » puis « Under the tracks »). Si ce projet est signé chez Meno Records, un petit label anglais, la filiation semble évidente avec les talents américains réunis sous le label DFA.

Ils ont fait un passage remarqué au festival les Inrocks en novembre dernier, aux côtés de Cassius et sont nommés aux NME awards 2017 dans la catégorie du « meilleur nouvel artiste ».

Pourquoi le suivre en 2017 : Qu’ils remportent le prix ou pas, il ne fait pas de doute que 2017 sera leur année, avec la sortie de leur premier album « Look at the powerful people », composé de 10 morceaux et produit par le talentueux et très respecté Leon Vynehall !

Les artistes à suivre pour Maxim Glorieux

PARCELS

Parcels ont été en 2016 un rayon de soleil dans une année bien sombre. On ne remerciera jamais assez Kitsuné pour avoir déniché le quintet australien le plus excitant du moment. Ces scientifiques de la pop feel-good ont distillé tout au long de l’année cinq singles léchés, à retrouver fin janvier dans un EP qui côtoiera sans doute Gorillaz et Phoenix dans les tops 2017. Et on s’en réjouit d’avance ! Leur EP Hideout (Kitsuné) sort le 27 janvier et sera en concert le 16 février au Point Ephémère (complet) et le 27 février au Casino de Paris !

Pourquoi les suivre en 2017 : Ils resteront certainement notre meilleur antidépresseur.

FAI BABA

« If you want me, you can have me, that’s alright ». Ces paroles extraites du titre ‘Can’t Get Over You’ illustrent à merveille la légèreté qui se promène au fil des 10 titres de « Sad & Horny ».  Quand certains y entendent du Timber Timbre, d’autres reconnaissent les touches 70’s de Jacco Gardner. L’ensemble est pourtant harmonieux et très efficace, si bien qu’il nous rappelle la renaissance de Cage the Elephant lors de la sortie de « Tell Me I’m Pretty ».

L’album « Sad & Horny » (Casbah Records) est sorti le 9 décembre. Il sera en concert le 25 janvier à Paris (Supersonic), le 26 à Tourcoing, le 27 à Ris Orangis, le 28 à Nevers, le 29 à Niort, le 2 février à Orléans, le 3 à Lyon, le 4 à Annecy, le 3 mars à Rennes et le 4 à Paris (Trabendo).

Pourquoi le suivre en 2017 : Révélation des dernières Transmusicales, le projet suisse Fai Baba est un véritable caméléon musical, un puzzle d’influences dont on ne se lasse pas !

TRUPA TRUPA

Une pépite polonaise au secret bien gardé. Ce sont quelques mots du Los Angeles Times et un voyage en Pologne pour le label français Ici d’ailleurs qui ont changé la vie de Trupa Trupa. Leur troisième album, « Headache », arrive enfin chez nous et porte très bien son nom. Célébration macabre d’une certaine monochromie du vice, le résultat est un tourbillon fourbe, porté par l’hypnotisant ‘Wasteland’.

Pourquoi le suivre en 2017 : On ne peut décrire simplement les symptômes d’écoute de cette surprise de la fin d’année. C’est pourquoi ils sont nos espoirs de 2017, pour enfin comprendre d’où vient ce délicieux mal de crâne. En plus, un nouvel album est attendu début 2017 !

L’album Headache (Ici d’ailleurs) est sorti le 21 octobre 2016.

L’artiste à suivre pour Maxime Guthfreund

DE LA MONTAGNE

Alto et Camille jouent une electro pop love inspirée de leurs pérégrinations (Lyon, Paris, Montréal, Bruxelles) et d’artistes comme CSS, Dan Deacon ou Chela. Le duo originaire des Hautes Alpes sort son premier album, « Hors Piste », ce 13 janvier. Les sept morceaux qui composent ce disque offrent des productions rayonnantes et accrocheuses, au service de textes, tantôt en français et en anglais, un brin naïfs.

Sur scène, le renfort d’un batteur et d’un bassiste assure l’équilibre musical De La Montagne. L’énergie joviale de Camille et sa complicité avec Alto se chargent du reste, et promettent un live enjoué et dansant !

Pourquoi les suivre en 2017 : Avec son premier album qui sort le 13 janvier, De La Montagne mettra tout le monde d’accord avec des morceaux plus matures que ses précédents disques. Sa date du 9 février au Pop Up du label pour notre soirée « GIRL GANG » saura vous en convaincre.

Les artistes à suivre pour Arthur

NONAME

Telefone, mixtape annoncée trois ans auparavant, est l’un des plus beaux projets de l’année passée. Thématique, inspiré par des conversations téléphoniques et des souvenirs d’enfance, l’EP place la barre très haut par son écriture, ses histoires, son atmosphère et ses arrangements. Entre soul et rap, Noname sera probablement un jour une grande figure. À écouter entre des sons de Solange et de Kendrick Lamar.
Pourquoi la suivre en 2017 : Vous avez besoin de douceur.

6LACK

Resté emmêlé quelques années dans un contrat douteux, 6LACK a enfin sorti un album studio en 2016. Pratiquant à ses débuts une soul à la bizarre vibe emo, le chanteur d’Atlanta n’a pas perdu sa mélancolie originelle. Elle se fait plus synthétique sur Free 6LACK, les productions hésitent entre froideur trap et mélodies rnb. 6LACK fait penser à Future comme à The Weeknd, mais aussi à Raury, avec qui il collabore. À écouter quand il pleut dehors, d’un air triste.

Pourquoi le suivre en 2017 : Moins emo que Lil Peep, plus sensible que The Weeknd, 6LACK va parsemer de trap version chagrins d’amour une année qui s’annonce de toute façon mélancolique.

NEPAL

Nepal, rappeur discret, a débarqué accompagné du collectif 75e session. Singulier, hors-tendance, technique, parisien mais jamais totalement old school, parfois narquois ou juste désabusé, son phrasé calme se colle aux instrus liquides qu’il produit lui-même sous le nom de KLMbeats. Travaillé et hypnotique sur son EP « 444 nuits », le rap de Nepal a attiré l’attention de Nekfeu (à la clé le morceau Esquimaux) et mérite une écoute répétée.


Pourquoi le suivre en 2017 :il va mettre d’accord les puristes et le reste du monde avec son rap aquatique.

Les artistes à suivre pour Denis

MAGNÜM

Quand il s’appelait encore Destin, le duo rêvait de faire l’amour sur la plage. Force est de constater que leurs fantasmes ont bien évolué depuis puisque c’est sous le nom de Magnüm et en cotte de mailles que les deux parisiens reviennent cette année. Mais même l’épée à la main, ils restent accompagnés de leurs fidèles mélodies efficaces et suaves. Ces deux-là, c’est tout sauf de la camelote et ils comptent bien faire suer dans les armures. Pour entrer en douceur dans leur univers médiéval-pop, prenez le temps d’écouter la fiction audio disponible chez Piiaf (http://piiaf.com/article/1194-fiction-radio-l-etreinte-de-la-main-d-acier-par-magnume).


Pourquoi le suivre en 2017 : Parce qu’à l’évocation de Magnüm on pense directement à un moustachu en chemise hawaïenne alors qu’en fait c’est un chevalier chanteur en armure. Rien que ça.
Puis plus attendu :

PHOENIX

Rois incontestés de la pop, longtemps boudés en France mais enfin prophètes en leur pays, Phoenix n’en finit plus d’écrire les belles pages d’une histoire d’amour qui dure depuis maintenant 17 ans.

Pourquoi les suivre en 2017 : les 4 highschool lovers nous tireront encore des larmes tout en faisant bouger nos popotins car il n’y a rien de plus réconfortant qu’un album de Phoenix quand on a le cœur en miettes. Et en ce moment, on en a bien besoin.

 

MAC DEMARCO

Il a beau faire constamment le guignol sur scène ou sur les réseaux sociaux et déclencher l’ire de ceux qui ne jurent que par les notes absolument justes, Mac Demarco n’en reste pas moins un garçon pétri de talent. L’étoile éblouissante de la pop lo-fi à tendance romantique termine sagement son nouvel album dans son petit home studio.

Pourquoi le suivre en 2017 : Espérons que cet opus sortira pour le printemps car, avouons-le, on a tous envie de se rouler dans l’herbe sous un soleil éclatant tout en écoutant du Mac.