Lundi, Outfit est venu faire un concert au Pop Up du label. Originaire de Liverpool, le groupe nous a emmené dans leur monde composé de guitares, de synthés, de basses et de batteries.
Outfit commence leur concert avec le premier morceau de leur second album. Les premières notes de New Air commencent. Première chose que nous constatons : La voix du chanteur Andrew Hunt est aussi sibylline qu’en version studio. Cette authenticité à la version studio est d’ailleurs valable pour l’ensemble des instruments en live. Ils embrayent sur le deuxième morceau de l’album, Slowness tout aussi plaisant à entendre en live.
Au bout du quatrième morceau, Outfit nous ramène à leur premier album Performance avec le morceau Thank God I Was Dreaming. Toujours aussi efficace et proche du son studio, le groupe nous emmène dans leur univers dansant. La différence entre le premier album et le second est plus nette en live. La raison à cela est peut être du fait de l’utilisation de la guitare par le chanteur pour les anciens morceaux, tandis qu’il utilise un synthé pour les nouveaux.
Au milieu du concert, Andrew Hunt dégaine à nouveau la guitare. Nous nous doutons alors qu’il va nous jouer un deuxième morceau de l’ancien album. Nos suppositions se sont avérées vraies et Outfit joue le morceau Elephant Days. Au milieu du morceau, une phase instrumentale donne une touche plus rock à ce concert. Seul l’ancien album bénéficiera de ces phases sortant du sentier de l’album.
Slowness à l’inverse fait appel à davantage aux sonorités du synthé et de percussions électroniques pour rythmer les morceaux qui sont plus mélodiques. D’ailleurs, les morceaux se font à deux pianos pour le nouvel album, à deux guitares pour les anciens.
Leur dernier album Slowness porte bien son nom. Les notes et les mélodies sont plus douces, plus lentes, comme dans un cocon. Pour terminer, Outift aura choisi le morceau faisant le mieux le lien entre l’univers de leurs deux albums : Genderless et sa belle descente en apesanteur.
Mickaël BURLOT
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