Finalistes l’an dernier du concours Paris Jeunes Talents, les No Money Kids ont sorti leur premier album intitulé « I don’t trust you » le 30 octobre dernier. Pour fêter ça comme il se doit, le groupe organisait le 26 novembre une release party haute en couleur.

Après le passage de Lena Deluxe proposant un rock blues en solo et le duo de beatmakers SAMIFATI, c’est au tour de No Money Kids d’arriver sur scène. Et surprise : ils sont deux. ils sont un de ces groupes DIY qui savent gérer guitare / Chant et basse / machines en live. Ces français proposent un hybride entre blues / Rock et sonorités électroniques (plus présentes en live et qui font parties prenantes de leurs compositions) qui déborde d’énergie. Dès les premières notes, le groupe parisien nous fait rapidement penser à un mix entre Hanni El Khatib et les Black Keys.

L’un coiffé d’un chapeau et l’autre, portant des lunettes de soleils, les dandys du rocks français sont bel et bien là. En les écoutant plus longuement tout au long du concert, nous pouvons sentir une sensibilité qui n’est pas présente dans les morceaux de deux pontes du Rock’N’Roll mentionnés plus haut, tout comme les sonorités électroniques que nous entendons.

Nous sentons une forte complicité entre les deux comparses et nous voyons clairement qu’ils prennent beaucoup de plaisir à jouer devant nous. De grosses phases d’improvisations électroniques  sont développées pour faire exister plus longtemps leurs morceaux.Un travail étonnant est réalisé avec les machines, qui ne se sent pas forcément à l’écoute de l’album, mais qui est bien présent en live. Des interludes de solo de guitares entre les morceaux sont réalisés montrant une fois encore le potentiel rock du groupe. Un léger bémol toutefois : l’absence de batteur ne permettant pas de valoriser tout le potentiel du groupe.

Après trois rappels et 1h30 de live, le concert se termine. La suite de la release party se continuera au Bus Paladium, mais sans nous. Après cette belle prestation, nous préférons rentrer les oreilles pleines d’un rock entêtant.

 

Mickaël BURLOT