Face à la farandole des têtes d’affiche, voici la sélection de Listen Up des 3 jeunes groupes à ne pas manquer à Rock en Seine 2016 sous peine de le regretter dans les mois à venir!

Théo Lawrence

Découvert lors de son très bon concert lors des Inouïs du Printemps de Bourges, Théo Lawrence nous a montré que l’âge n’attendait pas pour porter lʼâme dʼune musique américaine, terreau de si nombreux genres musicaux. A 20 ans, sa musique propose un harmonieux mélange entre blues et Soul d’une maturité surprenante.

Précédemment à la tête des Velvet Veins pendant 2 ans, Théo Lawrence a préparé une série de 45 tours en électrique pour 2016 avec des dates de concerts, parmi lesquelles, le concert très attendu de vendredi à Rock en Seine qu’il ne faudra surtout pas rater. Son groupe, Theo Lawrence & The Hearts, délivre une musique sincère et sentimentale.

Kaviar Special

Kaviar Special c’est quoi? c’est un jeune groupe (25 ans de moyenne d’age), un premier album remarqué en 2013, un EP à l’été 2015 et un grand nombre de concerts. Depuis leur premier album, le quatuor rennais a évolué avec 4 tournées européennes et une prestation remarquée aux Transmusicales de Rennes permettant d’être référencée comme une tête montante du rock garage français.

A l’image de la scène garage américaine actuelle (Ty Segall avec Fuzz, Fidlar, Girl Band…), Kaviar Special développe une énergie folle sur scène tout en associant la richesse de leurs influences à une production résolument moderne.

Le nouvel album, sobrement intitulé #2, a franchi un cap en assumant une production plus riche et maîtrisée. Le groupe y dévoile des influences plus variées et se permet un grand écart entre une pop débridée et un rock garage nerveux. Parfait pour se mettre en jambe dès 15h30 samedi à Rock en Seine.

Imarhan

Tout droit venu de Tamanrasset, une cité perdue au milieu du désert Saharien en Algérie du Sud, le groupe blues rock Imarhan représente la nouvelle génération de la musique Touareg. Classées à ses dépens dans le genre « World Music« , le groupe reprend l’Assuf, le blues du désert, cher à des groupes comme Tinariwen. Imarhan est par ailleurs le petit protégé du bassiste du groupe phare local, qui a produit notamment leur premier album.

Le quintet propose un condensé de guitares électriques psychédéliques et lancinantes, des rythmiques funk entêtantes et de groove. Imarhan captive déjà, par sa jeunesse et sa musique, les tenants de l’indé américaine, à l’image de Kurt Vile. De quoi augmenter encore la curiosité.

Les musiques non-occidentales pâtissent de leur manque d’exposition et Imarhan fera partie bientôt des ambassadeurs de cette scène prolifique mais encore trop méconnue.  La signification d’Imarhan en Tamashek « Ceux qui me veulent du bien »résume au mieux l’intention du groupe. Une projet qu’ils ambitionnent de réaliser dimanche à Rock en Seine.

 

Mickaël BURLOT