• MaMA 2019

Les 12 pépites à découvrir au MaMA 2019!

Le festival ancré dans le quartier de Pigalle c’est déjà la semaine prochaine!  Et le MaMA festival 2019 a mis les petits plats dans les grands pour sa dixième édition. Découvrez les 12 pépites à découvrir absolument selon Listen Up!

Dix ans. Déjà. Dix que le MaMA festival a été créé, dix ans qu’il progresse, qu’il s’adapte pour accueillir au mieux professionnels, médias et grand public pendant trois jours de concert. Avec ces  nombreux professionnels, français et étrangers, indépendants et majors du disque, ce festival est un rendez-vous incontournable pour toute la filière musicale avec plus de 150 conférences, débats, ateliers et rencontres organisées en plein cœur de Paris.

Le MaMA a également pour objectif de fédérer un public plus large autour de plus de 120 concerts en trois jours dans 15 salles et lieux emblématiques. Et pour ses dix ans, le festival nous a concocté un programme musical des plus alléchants. Pour ce qui est de Listen Up, découvrez notre sélection!

NSDOS

Répéré en 2013 NSDOS est l’un des artistes les plus intéressants de la scène électronique française; il est à la fois DJ, producteur, danseur, performer, mannequin et conférencier. Il crée ses propres instruments électroniques. Le corps, le mouvement, la nature ou encore le code, tout inspire cet artiste inclassable, et tout peut devenir une source musicale. Tantôt invitant le public à la transe, tantôt initiant une réflexion sur le rapport humain/machine, NSDOS rend chacune de ses apparitions unique et organiquement belle.

NSDOS joue aussi bien à la Villa Medicis ou au Palais de Tokyo qu’à Dehors Brut (nouveau lieu de la team Concret), preuve s’il le fallait que sa pratique navigue entre art contemporain et musique électronique. Au Mama Festival, il présentera sa performance Sending Mouvement 2.0 pour la première fois. On ne sait pas encore ce qu’il nous réserve, mais ce sera sans conteste un grand moment.

NSDOS jouera mercredi 16 à la Machine du Moulin Rouge, sur la scène principale à 20h45 

La Jungle

Duo belge à l’énergie folle La Jungle a une recette simple qui fait mouche : une batterie, une basse et de la voix. Il n’en faut pas plus à ces deux phénomènes pour produire un rock brut qui donne furieusement la patate et une sévère envie de danser. La Jungle c’est de la puissance musicale qui pioche dans le rock anglo-saxons des 70’s, flirte avec le kraut et invoque tout ce qu’il y a de plus punk aujourd’hui pour le condenser à l’extrême.

Pour entendre de la caisse claire, de la corde qui grince et prendre une bonne dose de décibels qui claquent au Mama Festival, c’est devant La Jungle qu’il faudra se trouver.

La Jungle jouera mercredi 16 à la Boule Noire à 21h30

Praa

Elle a été l’une des révélations des Transmusicales de l’an dernier, Praa n’a pas son pareil pour faire le show en live. Elle a su le démontrer lors de son concert au festival, mais également lors de sa prestation au Café de la Danse pour une soirée du FAIR, aux côtés de La Chica.

Côté musique, elle a signé l’an dernier chez Elephant & Castle (chouette label français hébergeant les prometteurs Colorado ou Alter Real) et produite par Timsters (le boss du label). Vous l’aurez compris, elle est bien accompagnée. Elle a sorti fin avril dernier sur le label rennais, son premier EP « PRAA », condensé de tubes plus dansants les uns que les autres. Le titre ‘Do It All Again’ en est le parfait exemple.

Praa jouera mercredi 16 au Magnum Club à 23h15

Calling Marian

Calling Marian, c’est du sérieux, du très sérieux. La membre de La Conspiration est entre autres lauréate des Inouïs du Printemps de bourges 2019. Souvent saluée par Trax, Mixmag et Tsugi, elle enchaîne les concerts à un rythme marathonien depuis quelques mois. Avec des passages bouillants au festival Scopitone, à la Concrete, à Athènes, et à la Machine du Moulin rouge, qu’elle retrouvera pour le MaMA.

Ces lieux, la DJ les renverse avec des peak times sulfureux, au travers d’une techno puissante et subtile, tirant vers l’acid, et dont les arrangements tirent quelque chose d’inentendu d’un fond très brut. Grâce aussi à une collaboration avec Cassie Raptor, pour former un duo de Vjing au nom de Solides, qui déploie un fond de scène où les formes abstraites marquent la rétine au rythme du beat. Une colorimétrie rouge/noir/blanc qui émerge des vapeurs d’acid. Raccord avec la musique de Calling Marian.

Calling marian jouera mercredi 16 à la Machine du Moulin Rouge, dans la salle de la chaufferie à 23h45 

Ouai Stephane

Signé chez Pain Surprises (Jacques, Salut c’est cool, Miel de Montagne…. De si belles références, on pourrait presque arrêter ici la chronique), Ouai Stephane est un DJ super cool qui adore crier « Ouai Ouai Ouai » sur des sons un peu boom boom.

Repéré dans les soirées où des gens passent de la musique chouette, il a aussi fait son petit buzz à l’occasion du Festival organisé par Cercle devant le château de Chambord. Et sans y avoir été invité ! Du coup, il s’est filmé faisant un set devant ledit château… de la France miniature. On aime l’esprit.

A part ça, c’est un ancien violoniste, il ressemble un peu à Sam de Game of Thrones, il vient d’Antibes, il s’est fabriqué une pédale de loop en légo, et il a trafiqué un poisson chantant pour lui donner sa voix. Ah oui, et il aime créer le malaise. Voilà, vous êtes prévenus !

Ouai Stephane  jouera mercredi 16 au Magnum Club à 0h15

Glauque

C’est arrivé près de Namur. La Belgique n’a pas son pareil pour nous surprendre en faisant des mélanges improbables. L’humour et la violence dans le cinéma, la possession et le seum à la coupe du monde. Et maintenant, le rap à la sauce electro… Et ça tape juste et frais ! Imaginez Odezenne qui lâche un flow sur du Moderat. Bon, un peu dur à imaginer en fait, autant écouter directement ci-dessus

Encore jeunot, le groupe n’a pour l’instant publié que 2 titres. Mais ils ont visiblement le réservoir déjà bien rempli pour chauffer une salle pendant une bonne heure. C’est qu’ils prennent le temps de retravailler leurs morceaux, les remanier dans l’urgence de leur évolution plutôt chaotique.

Et bonne nouvelle, les mecs kiffent le live. Du coup ils ramènent leurs instrus sur scènes. De quoi planer sur des textes bien calés.
Petit bonus : pour ceux qui se demandent pourquoi ça s’appelle Glauque, c’est pour nous apprendre que c’est avant tout une couleur.

Glauque jouera jeudi 17 à la Cigale à 18h45 

Pongo

Pongo c’est avant tout une histoire d’héritage. Exilée de l’Angola, son pays natal miné par une guerre civile, Pongo puise de multiples références dans la culture de ce pays pour composer sa musique.

Arrivée dans nos radars avec le titre Kuzola, Pongo transforme l’essai avec Baia, un beau premier EP sorti en septembre 2018.

Renommée par la critique la « Reine du kuduro », Pongo réalise un habile mélange d’influences africaines et de pop qui séduit notamment par un jeu de percussions qui donne tout sa singularité à sa musique. Pongo délivre une bande-son polyvalente: source d’énergie appréciable pour survivre aux cours de crossfit, ambiance solaire pour aprèm piscine avec les copains, playlist incontournable des virées en coupé cabriolet sur la route des vacances. L’été est mort, vive l’été dans vos oreilles!

En concert, Pongo c’est la promesse d’une performance joyeuse et déchaînée. Générosité, sourire et déhanché. Non, il ne s’agit pas d’un communiqué de presse des Enfoirés mais bien d’un chaleureux conseil de la maison pour passer un beau moment de live avec une chanteuse taillée pour la scène.

Pongo jouera jeudi 17 à la Cigale à 20h45

Moka Boka

Mélancolie joyeuse. C’est ainsi que nous vous présentons le travail de Moka Boka, doux rêveur issu de la bouillante scène rap bruxelloise. Subtile contre-pied à l’égo-trip clinquant qui encombre les productions rap actuelles, Moka Boka vous murmure ses histoires tantôt tristes, tantôt romantiques, toujours poétiques et authentiques. Il nous propose ses premiers amours, ses déceptions et ses joies sur des prod ciselées. Nul besoin d’être fin connaisseur des musiques urbaines pour apprécier les rimes vagabondes de ce jeune rappeur.

Moka Boka c’est la bande-son du matin cocooning , ces moments où l’on se pose pour rêvasser en oubliant les minutes qui filent en arrière plan.
Son premier album Pas de pluie, Pas de fleurs est sorti en juin 2018 et dont nous vous proposons un morceau de choix ci-dessus: Heracles.

Moka Boka jouera jeudi 17 au Carmen à 21h50 

Madison McFerrin

Dans la famille McFerrin je voudrais… La fille ! Digne héritière d’une famille ô combien talentueuse, la jeune Madison Mcferrin va faire fondre le public du MaMA avec sa musique emplie de soul. Son truc à elle, c’est chanter a cappella. Grâce à sa merveilleuse dextérité vocale, ses compositions sont pour la plupart produites uniquement avec des boucles d’harmonies enregistrées avec sa propre voix.

Après deux premiers EP remarqués par des pointures comme Gilles Peterson ou Jamie Cullum, l’américaine a annoncé un troisième opus pour Novembre prochain. On vous invite vivement à découvrir son dernier titre TRY fraîchement sorti. Les boucles de voix laissent place à une production plus électronique aux intonations délicates, sur laquelle glisse joliment la voix d’or de la chanteuse.

Sur scène, Madison Mcferrin vient souvent quasi seule avec sa voix, son micro et sa machine à loop, créant un live DIY et généreux invitant le public à participer. Son concert sera, on vous le promet, riche en émotion.
Madison Mcferrin  jouera jeudi 17 au Trois Baudet à 22h15

Corps

Ça virevolte, ça saute dans tous les sens, micro façon battle, hoche de haut en bas. C’est perdu, c’est divin, c’est tordu et ça prend au corps. « Ça », c‘est Corps, un duo de poètes parisiens qui mêle la sensualité de textes en français envoyés à pleine puissance, à un univers sombre, aux velours technoïdes sulfureux. Des basses synthétiques envoient leurs décharges électriques provoquer une danse désynchronisée, rattrapée par un rythme martelé implacablement qui projette d’avant en arrière, la tête qui hoche de façon pantinesque.

Les délurées et remuantes anatomies des deux acolytes ont enflammé des salles comme Le Point Ephémère, La Gaîté Lyrique ou La Maroquinerie et tournent depuis quelques temps avec Kompromat. D’après les rumeurs, les deux bad boys nous préparent un package de nouveautés bien rempli… Dont une partie pour le MaMA ?

CORPS jouera jeudi 17 au Carmen à 22h45 

Bobby Oroza

Tout a commencé pour Bobby Oroza avec une chanson: ‘This Love’. Une piste sensible et douce évoquant l’esprit du meilleur de Motown. C’était en 2016. Depuis lors, la chanson créée par Oroza avec les producteurs finlandais Cold Diamond & Mink a fait le tour du monde. D’un coté, qui aurait pu croire qu’une soul si sensuelle et chaleureuse pourrait venir d’un pays aussi froid que la Finlande. Mais c’était sans compter sans ce crooner qui saura vous séduire dès la première écoute d’un de ses morceaux.

Cette année, il a réalisé un album du nom de « This Love » qui lui va à la perfection. Rempli de grooves veloutés et d’arrangements intelligents, ce disque mérite d’être connu et écouté sans modération.

Bobby Oroza jouera jeudi 17 au Trois Baudet à 23h15

Poté

Jeune dj Londonien récemment installé à Paris, Poté est l’une de nos meilleures recommandations si vous souhaitez danser au MaMA. Originaire de Sainte Lucie aux Antilles ayant grandi à Londres, Poté mixe les musiques de ses origines créant une électronica légère et dansante. Amoureux de beats profonds, tambours et autres percussions, le Londonien signe une musique, très rythmée au style lourd et langoureux.

A seulement 23 ans, Poté a déjà un CV impressionnant. Après avoir été premier au classement dance de BBC 1 avec son titre KATZ, le son unique de Poté est remarqué par des artistes tels que SBTRKT, Bonobo ou Damon Albarn qui l’invite à participer à son projet Africa Express. Il a déjà à son actif un premier album et plusieurs titres à succès. On vous le dit, l’énergie de Poté vous permettra de finir ce festival en beauté.

Poté jouera vendredi 18 à la Machine du Moulin Rouge, dans la salle de la chaufferie à 1h30

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