Erreur de calendrier ou coup de génie marketing, La Mverte est de retour dans la foulée d’Halloween.
Producteur parisien issu de l’écurie Her Majesty’s Ship, La Mverte s’impose un peu plus chaque année comme un incontournable de la nouvelle scène électronique française. Auteur de plusieurs EPs, il a notamment sorti son premier album The Inner Out en 2017.
Avec No Trespassers, La Mverte signe un disque à ambiances : il y a de la la tension, du suspense, des éclats. Délicieusement sombres, les 5 titres de l’EP forment une marche funèbre en destination de quelques caveaux sous terrains plus ou moins fréquentables.
No Trespassers s’offre une ouverture cinématographique. Dès les premières secondes, on peut imaginer une portière qui claque, des pneus qui crissent et des phares qui s’éloignent dans la nuit. Ce genre de bande-son pépite qui sauve les thrillers de série B, que l’on regarde sans une once de culpabilité (de préférence sans Steven Seagal cela dit) .
On retrouve avec plaisir la patte La Mverte: des productions portées par des basses profondes et des orgues sentencieux. Une petite nouveauté a attiré notre attention : la guitare est davantage mise en avant. En effet, cet EP se démarque par des sonorités rock plus tranchées que dans les précédentes sorties de l’artiste. C’est un disque énergique, référencé (il nous semble avoir reconnu un peu de Kraftwerk ça et là), et malheureusement trop court.
Nous ferons deux mentions spéciales. La première à Mind Fair, qui risque d’en faire tomber plus d’un.e sur les dance-floors cet hiver. La seconde à Le soir, encore, titre planant sur lequel Théodora pose une voix mystique le temps d’un conte phantasmagothique.
La Mverte ça se vit autant que ça s’écoute ! Nous ne saurons suffisamment te conseiller d’aller le voir en live ou en dj set dès que possible. Pour plus d’info, on te donne rendez-vous prochainement sur Listen Up.
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