“Réenchantement” est une collection d’articles sur des artistes contemporain.es qui éveillent en moi le goût de s’engager dans l’existence sur un mode d’être authentique, en cherchant à mieux connaître et à se connaître.

Troisième épisode de cette série avec le groupe Royal Casino.

Le groupe Royal Casino nous livre un premier album autobiographique de rock progressif qui nous parle de rêves, de persévérance, d’amour et d’espoir.

Avec une alternance de rythmes planants et frénétiques, des tonalités tantôt lyriques tantôt électriques, le groupe nous offre un transport complet. Les synthétiseurs évoquent tantôt les décors grandioses des Pink Floyd (fin du morceau « Weirdo’s Anthem »), tantôt l’univers brut et nature d’Iggy Pop. Le groupe partage une douceur folle, le goût du jeu, imagine et invente son univers qu’il nous tarde de découvrir sur la scène parisienne. Le groupe se produit principalement à Rouen.

Apres l’EP « Hitchy » ce premier album, « Chorussang » est une réussite, une fresque aboutie qui évoque le jeu, la vie, les pertes et ce qu’il y a de précieux. Pour les amateurs de rock, un retour aux sources inspiré et rendu contemporain par ce groupe sans tabou, sincère et complet.

La lumière est au bout du tunnel et au fond des cœurs qui ne s’abandonnent pas sur la route scabreuse de l’existence.

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