Pour fêter la sortie de leur album « Loveland », Wall Of Death faisait sa release party à la Maroquinerie avec Judah Warsky en première partie. Un concert aux petits oignons qui a su montrer tout le potentiel du groupe avec ce deuxième opus. 

A trois sur scène, le groupe propose une formation chant/guitare, batterie et synthés/machines. Première agréable surprise, les sonorités électroniques sont davantage marquées dans certains morceaux en live qu’en version studio. Dès le premier morceau, nous trouvons une similarité entre les sons produits par le synthé de Wall Of Death et celui de For Ever Pavot (et ce n’est pas la moustache du chanteur qui nous contredira).

Le groupe se donne en live et ça fait plaisir. Chacun des instruments a sa place dans les morceaux, aucun ne domine les autres. Une maîtrise agréable pour ce genre de groupe privilégiant parfois trop un instrument (guitare ou batterie). Bien entendu, des phases plus rock avec des intermèdes de guitare, de synthés ou de batterie seront distillés tout au long du live pour électriser le public.

Cette volonté se concrétise au milieu du concert lorsque le groupe lance un gros solo de guitare avec le vibrato pour renforcer la touche psyché de ce dernier. Ces moments plus stoner avec une guitare comme on aime feront danser tout le public après des morceaux plus doux. En effet, les Wall Of Death savent jouer avec la salle en alternant les balades et les morceaux plus pêchus.

Le groupe nous transporte dans un monde coloré tout au long de leur live avec des échos à The Doors pour certains morceaux, d’autres aux Who ou encore Jefferson Airplane (pour leurs parties plus psyché).

Doors? Il aura fallu attendre deux morceaux après que cette idée ait germé dans notre tête pour que Wall Of Death fasse une reprise de « Light My Fire » et concrétise cette impression. Toutefois, le groupe donnera une phase instrumentale plus rock au morceau, comme ils ont pu le faire tout au long du concert avec leurs morceaux.

Wall Of Death termine ce concert avec « Marble Blues » et « Memory », ce magnifique titre à rallonge qui prend toute son ampleur sur scène. La Magie opère.

Mickaël Burlot