Damys est un rappeur polymorphe, champion de taekwondo sa voix rauque viendra faire vibrer votre ouïe. Il sort en auto-production des sons depuis 2019. Vous connaissez peut-être son titre « La Nuit ».

Auteur, rappeur, compositeur en collaboration avec une fine équipe de talents complémentaires dont Sossayde qui compose et produit une bonne partie de ses mélodies.

Poète, il se tient dans l’équilibre des contraires, le phrasé ascéré est brut, franc, désillusionné mais pas désenchanté. Son dernier album « Espoir pessimiste », porteur du rêve et de ce qu’il en coûte a acquis le goût de la patience et contraste avec « Regard sceptique » plus intense, au cœur de ce qui anime la détermination intarissable de l’artiste.

Ces deux albums sont chargés d’un constat amer. L’ego trip raille un monde où les êtres humains doivent lutter pour la reconnaissance de leur liberté et de leur droit au sein des États, de l’économie…

Un monde où l’héritage de la colonisation et du faste bourgeois tranche les singularités et les étouffent sous cloche. Un monde où les libertés trouvent leur achèvement dans la compétition et la volonté d’être le meilleur.

Malgré le combat assumé, le phrasé ne perd rien de sa chaleur, et nous envoûte comme l’édulcorant dans lequel on cherche le réenchantement.

Pour les rêveurs, les joueurs qui savent que rien n’est jamais figé et qu’il faut toujours œuvrer et composer. Frayez vous un chemin à la fois lucide et inspiré et découvrez ceux qui vous donneront la force d’avancer.

Promeneur nocturne intarissable, Damys habite le cœur des nuits parisiennes et s’inspire de l’idéal, de la force que recèle les temps et les espaces dans lesquels chacun bat le pavé et cherche à composer entre nécessité et liberté, rêve et réalité.

Les temps mort n’existent pas avec cet artiste qui connaît le secret pour motiver et rassembler.

L’association, « L’art est incroyable » joint un vivier d’artistes et réunit des médiums artistiques variés.

Engagé mais pas enragé, Damys sait que la musique se vit dans le partage autant que la force se donne.

« Aïe » comme un bon kick qui fait sortir de la torpeur et redonne le goût de la lutte.

Instagram : @d_a_m_y_s

Les photos sont de Anaïs Pons Prades, @anais__pp